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Familial, dynamique et rentable. Voilà comment qualifier le réseau d’agences Toma Intérim. Et alors que de nouvelles implantations fleurissent un peu partout en France, le directeur Michael Marrel se réjouit de l’efficacité de son réseau.

« On a d’anciens industriels de la cosmétique reconvertis en franchise et cela fonctionne très bien. Certains vendaient de l’immobilier, d’autres aussi viennent du secteur financier », énumère Michael Marrel, le co-fondateur du groupe. TOMA Intérim compte aujourd’hui une quarantaine d’agences, réparties sur tout le territoire.

Une stratégie qui facilite le succès des franchisés

Il faut dire que le réseau a un fort potentiel. Déjà, le positionnement est clair :  « On se distingue par une forte spécialisation. Notre typologie client, c’est les PME, PMI, artisans, de zéro à 100 salariés », précise Michael Marrel. Et au sein de cette clientèle, TOMA Intérim met un point d’honneur à trouver les bons « extras ». Ceux qui apporteront une véritable compétence à l’entreprise, « des chaudronniers, des maçons, etc. ». Ainsi, avec cette expertise, le réseau s’est forgé une belle réputation, au départ autour du bassin d’emplois stéphanois : « Nous avons fait nos premières armes sur la ville de Saint-Étienne.À partir de 2014, alors qu’on avait 4 ou 5 agences, on a décidé de se lancer dans le déploiement de notre réseau en franchise », raconte le cofondateur.

Depuis, 26 franchisés ont rejoint les rangs de TOMA Intérim et gèrent une quarantaine d’agences, « On encourage la multi-franchise ! », ajoute, à la volée, Michael Marrel. Et pour l’ensemble du réseau, les chiffres d’affaires individuels décollent assez vite : « Les meilleurs des franchisés, débutants, ont un retour sur investissement dès la première année. Après deux ans, plus de 80 % sont rentables. En deuxième année, un franchisé moyen, c’est une rémunération de 70 000 à 80 000 euros net », chiffre le cofondateur.

Une tête de réseau qui prend soin de ses franchisés

Quelques chiffres pour comprendre le réseau :
– 82 millions d’euros de chiffres d’affaires en 2022, 92 millions en 2023 et un objectif à 100 millions pour 2024.
– Entre 30 000 et 50 000 euros pour l’apport et les droits d’entrée
– 30 à 35 % des franchisés sont issus de la profession de travail temporaire
– 100 agences à l’horizon 2028-2030
– 18 personnes employées au siège

De telles rémunérations après seulement deux ans, c’est assez attractif. Mais on ne les obtient pas sans la rigueur et l’accompagnement de sa tête de réseau. C’est en cela que réside la clé du succès de l’entreprise : la capacité de Michael Marrel et ses équipes à toujours garder un lien avec leurs franchisés. D’ailleurs, au siège de TOMA Intérim, six personnes travaillent en constante connexion avec les agences de toute la France. « On ne les lâche pas », résume Michael. Pour les débutants, les six premiers mois en tant que franchisé TOMA Intérim rimeront d’ailleurs avec des appels presque quotidiens, des visites et des bilans pour s’assurer que tout va bien. Un véritable accompagnement qui fait suite aux cinq semaines de formation à réaliser au siège.

Une fois sur les rails, les franchisés gardent un lien fort et peuvent même solliciter leur tête de réseau pour devenir multi-franchisé : on les accompagne pour réussir, déjà, dans leur première agence. Puis après, on les accompagne avec l’entreprise pour la deuxième, puis pourquoi pas la troisième. Après, au-delà de trois agences, ce n’est plus le même métier », indique Michael Marrel. Cet équilibre si précieux à TOMA Intérim, entre accompagnement rigoureux et liberté des franchisés, semble alors être la stratégie parfaite pour parfaire son expansion et ainsi entretenir le dynamisme de ce réseau familial et rentable.

TANGUY PATOUX

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