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Une enquête Bloom at work.
Depuis 2016, Bloom at Work, solution d’épanouissement des collaborateurs sur leur lieu de travail, sonde en permanence les salarié/es des entreprises clientes, en tout anonymat, puis accompagne les managers.
40 % des Français/es sont passé/es en mode « télétravail » (étude de l’association nationale des DRH). Bloom at work qualifie 2020 d’« année de l’expérience forcée du télétravail ».
Les points d’attention ou négatifs en grande majorité :
• Le manque de contact avec leurs collègues et équipe.
• 75 % des répondants affirment que leurs missions ont pu être adaptées au télétravail.
Plusieurs collaborateurs soulignent des difficultés pour les nouveaux arrivants : il leur est difficile de prendre leurs marques dans l’entreprise et de rejoindre les projets en cours. Leur onboaring par leur manager et nouvelle équipe est souvent décrit comme peu optimal.
Quelques collaborateurs souffrent du manque de matériel de travail à leur domicile (écran, imprimante, chaise de bureau…)
Les salarié/es se sentent plutôt bien informé/s sur la situation
90 % des collaborateurs sondés s’estiment bien informés, les 10 % restant considèrent avoir les infos « de base ».
Parmi les points positifs on retrouve notamment :
• La bonne implication des dirigeants et managers.
• Une volonté de transparence des entreprises et directions
Les infos qui manquent parfois aux salariés concernent :
• L’impact financier pour l’entreprise – évoqué par environ 40 % des répondants.
• Les répercussions légales et économiques sur leur emploi – évoqué par 35 % des répondants.
• L’organisation de la reprise – évoqué par 25 % des répondants.
Ils/elles restent optimistes quant à l’impact de la crise sur leur entreprise
• L’impact de la crise sur leur entreprise sera pour 22 % d’entre eux/elles forte ou très forte, 41 % moyenne, 37 % faible.
• Près de 60 % des répondants (ces données font suite à une démarche volontaire d’entreprises particulièrement soucieuses d’accompagner leurs employés) disent avoir peu de craintes sur la crise en cours pour leur entreprise.
• 25 % sont soucieux de l’impact sur leur activité et leurs projets en cours qui pourraient avoir des difficultés à voir le jour.
• Seulement 10 % des salariés s’inquiètent pour leur poste et situation personnelle et 5 % sur l’avenir à court terme de l’entreprise.
Et un ressenti personnel plutôt positif !
• 10 % seulement des salarié/es se disent angoissé/es et improductif/ves, 30 % plutôt neutres et 60 % se disent paradoxalement motivé/es et concentré/es.
Parmi les points faibles soulignés
• Le confinement met à mal l’équilibre entre vie professionnelle et personnelle plus difficile à trouver, ce qui entraîne beaucoup de fatigue
• Des difficultés de concentration qui provoquent une baisse de la productivité.
• Un manque de contact avec ses collègues.
• Un sentiment d’inutilité pour aider son entreprise à faire face à la crise.
• Des insatisfactions dans certaines entreprises des prestations proposées aux clients (car dégradées par l’absence de contact humain – exemple : dans l’éducation, le suivi des étudiants à distance reste compliqué).
Parmi les points positifs, on retrouve
• Une certaine motivation pour faire face à la crise (la crise fait naître des initiatives et des bonnes idées).
• L’opportunité aussi de « prendre du recul », « se former », « se réadapter », « transformer certains process pour plus d’agilité à la reprise »…
• Une meilleure productivité et concentration (organisation plus souple, possibilité de travailler « au calme », gain du temps de trajet…).
• La possibilité de travailler sur des sujets plus de fond et de rattraper son retard…