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LMT services prend son temps pour acter la candidature de ses futur·es franchisé·es. Affaire de principe et de méthode. Ses projets ambitieux dans l’univers de l’aide médico-sociale se veulent à la hauteur de l’excellence que l’entreprise entend instaurer dans l’univers de la franchise ! Son président et fondateur Christophe Monfort aime à se replonger dans la jeune histoire de son entreprise pour évoquer son futur.
« En amont, nous accompagnons la personne âgée dans son autonomie. En aval, nous l’accompagnons dans sa perte d’autonomie ». C’est le credo de La Main tendue (LMT services). Un résumé efficace. Christophe Monfort, dès 2003, année de création de LMT, définit son ambition : répondre à l’isolement des personnes âgées en proposant un accompagnement capable de les maintenir à leur domicile. Le plus longtemps possible. Et avant tout, en bonne santé.
Un objectif concrétisé par toute une palette de services : le ménage, le repassage, les livraisons de repas, les aides aux toilettes, aux couchers, aux levers… S’y ajoutent la téléassistance pour sécuriser le lieu de vie, les détecteurs de fumée connectés ou même… les montres géolocalisées. Des prestations classiques de confort, techniques ou carrément technologiques. Innover, se renouveler. « Nous bouclons la boucle. C’est un cercle vertueux pour rompre l’isolement de la personne âgée en milieu rural, mais aussi en milieu urbain et périurbain », résume Christophe Monfort.
Des professionnels qualifiés
C’est pour améliorer son offre que le fondateur se lance en franchise en 2018 : « J’ai pris mon temps, pour mieux répondre à l’isolement et apporter des prestations qui répondent à la rupture de cet isolement. » Une décision prise après un constat simple : l’offre est mal pourvue par rapport à la demande. La concurrence, constate-t-il, préfère s’installer en « milieu urbain, sur les grands axes » Lui tendra la main partout où l’on en aura besoin.
La Main tendue compte aujourd’hui dix agences, quatre nouvelles devraient voir le jour en 2022, notamment en Martinique. Bretagne, Normandie, Nord, Alpes-Maritimes, région parisienne… LMT services investit petit à petit le territoire hexagonal, à son rythme. « Nous avons une ambition très mesurée qui ne relève pas du quantitatif mais du qualitatif », martèle Christophe Monfort, au cas où l’on n’aurait pas compris la démarche. Car ce sont bien les compétences qui priment chez ses futurs franchisé·es. « Tout candidat au réseau de franchise devra venir du secteur social ou médico-social », exige-t-il. Le réseau compte d’anciennes aides-soignant·es, des cadres infirmier·es ou encore une ancien·ne directeur·rice d’Ehpad. « Nous partons du principe qu’un·e manager qui recrute du personnel qualifié dans le secteur médico-social doit lui ou elle aussi se montrer qualifié·e dans ce même secteur. »
De gros projets en réflexion
Le·la candidat·e à la franchise doit également vouloir « s’investir dans un projet à long terme », prévient le président. « LMT recherche des professionnels qui aient conscience de l’enjeu sociétal et qui souhaitent y répondre dans le long terme, pas seulement jusqu’à la fin de leur contrat de franchise. » Les sélectionné·es, auront le plaisir de voir leur travail valorisé dans un « réseau familial » où l’entente est « excellente ». « Toutes les idées sont prises en compte, étudiées », promet Christophe Monfort. Puis elles sont validées par l’ensemble du réseau. Et c’est ainsi que naissent de belles initiatives…
Pour le futur, LMT services espère mettre en place des ateliers de poterie, des « cafés philo », de la gymnastique douce dans l’idée obstinée de rompre l’isolement des personnes âgées. Des propositions venues des franchisé·es. D’autres gros projets se concrétisent : « Nous sommes en relation avec la Croix Rouge pour obtenir des certifications destinées à l’ensemble du personnel intervenant. Nous allons également mettre en place un mécénat avec France Alzheimer dans le but de participer à la recherche du traitement contre cette maladie. »
En 2022, donc, Christophe Monfort se prépare à tendre la main à quatre nouveaux·elles franchisé·es. Ils et elles sont prévenu·es : montrer une compétence inspirée par le souci de la personne âgée. Des candidat·es, dit le franchiseur, prêt·es à « sortir des carcans classiques ». Qui est partant ?
