La notion d’interdépendance en franchise, par Laurent Delafontaine

Temps de lecture estimé : 2 minutes

La franchise est plébiscitée par un public croissant de professionnels isolés, en reconversion ou à la recherche d’un second souffle. Mais n’entre pas en réseau qui veut! Je ne parle pas de l’apport financier, ni même du diplôme ou d’une certification donnant accès au métier d’un concept. Je parle d’aptitude à la vie en réseau, de ce mindset particulier où l’on accepte de ne pas être le seul maître à bord … tant que l’épanouissement et la réussite sont au RDV, en somme, l’interdépendance propre à la relation franchiseur-franchisé:

  • Le franchiseur a pour partenaires d’autres entrepreneurs indépendants au plan juridique, qui lui sont liés par un destin économique commun – le réseau;
  • Le franchisé, Team player par obligation puis par intérêt, cède une partie de sa liberté contre la perspective de gagner davantage que s’il était seul. Dans les faits, les deux parties ont plusieurs occasions de désaccord dans la poursuite légitime de leurs intérêts respectifs. Si c’est prévisible, cela ne doit pas pour autant mener à une rupture, qui serait préjudiciable à tous: la tête de réseau, l’enseigne, les autres franchisés, les consommateurs et l’ensemble des parties prenantes.

C’est pourquoi j’invite: 

  • Les franchiseurs à faire toute la place, dans leur politique de recrutement, à ce critère de l’interdépendance en sachant dire non à un profil qui, même s’il est prometteur, enverrait des signes inquiétants en la matière;
  • Les candidats franchisés à mener une introspection suffisamment honnête et profonde, pour valider leur aptitude à travailler dans un environnement interdépendant.

Franchiseurs, êtes-vous prêts à intégrer davantage la notion d’interdépendance dans votre politique de recrutement ?

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