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Nous intervenons régulièrement chez Axe Réseaux pour accompagner nos clients dans le choix et la mise en œuvre de solutions numériques (recrutement, Manop’ en ligne, elearning…) dans le métier de franchiseur.
Aujourd’hui, à l’issue de la pandémie de coronavirus, pas une enseigne ne se passe d’une réflexion sur le digital et je vois plusieurs raisons très opérationnelles pour les dirigeants : être performant pour trouver de nouveaux partenaires au travers du marketing digital, traiter et suivre efficacement les candidatures avec un site dédié au recrutement, former les partenaires grâce à des plates-formes collaboratives pour partager aussi les informations, animer le réseau des franchisé·es avec des comptes rendus en ligne, des plans d’action partagés, benchmarker les résultats au travers d’indicateurs de gestion de l’exploitation…
Pour le franchiseur, le numérique est aussi un moyen de promouvoir sa marque commerciale au travers des réseaux sociaux. J’entendais récemment qu’une marque comme Chanel émet seulement 20 % de ce qui se dit sur elle. Les 80 % restant sont produits par des acteurs externes à la marque. Pour autant, les franchiseurs doivent pouvoir suivre leur réputation en ligne.
Aujourd’hui, les grandes enseignes sont à jour sur le numérique. Celles qui comptent entre 50 et 200 points de vente ont conscience qu’il faut investir, mais elles hésitent. Et puis il y a les autres, qui ne se sentent pas concernées. Il y a aussi le phénomène classique : on ne connaît pas, on a peur, on s’interroge sur l’utilité. Le problème avec le digital, c’est qu’il paraît trop vague, pas assez concret, et il donne lieu à beaucoup de langage technique. Il faut être pragmatique et opérationnel, expliquer, évangéliser et montrer comment on peut répondre efficacement aux problématiques de chaque franchise. Mais clairement, c’est un « mal » nécessaire.