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De plus en plus d’enseignes s’inquiètent de la baisse du volume de candidats pour leur franchise, et par conséquent de leur non-atteinte d’objectif de développement. Premier constat suite à mes derniers échanges, plusieurs franchiseurs ne connaissent pas les principaux ratios : le taux de transformation, le coût d’un contact voire parfois même, le volume de candidats. Leur analyse est donc souvent limitée aux statistiques de l’année précédente « nous avons moins de candidats », sans parfois se souvenir qu’ils n’ont (par exemple) pas fait le salon de la franchise cette année ou qu’ils ont eu un passage marquant sur M6 l’année précédente.
Deuxième constat, la volonté de « vouloir plus de candidats », sans souvent s’intéresser aux motifs ou raisons d’échecs du projet de chacun. Un exemple fréquent est l’insistance du franchiseur pour demander aux candidats un long dossier fastidieux à compléter et renvoyer, avant même de pouvoir parler au développeur. Est-ce pour autant un candidat non motivé ? Autre exemple vécu, voir une grande partie des candidats s’arrêter à l’issue du premier appel téléphonique et signer chez une autre enseigne, ne faut-il pas creuser un peu pour comprendre cette situation ?
Alors certes, la loi du nombre est réelle : plus il y a de volume, plus il y aura de franchisés, cela n’empêche pas de réfléchir autrement en temps de pénurie.