La franchise dans le textile, par Laurent Delafontaine

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La mode traverse une crise importante dont plusieurs enseignes en franchise font les frais.

Camaïeu, San Marina, Du Pareil Au Même, Pimkie, Burton, Kookai, MOA… la liste des enseignes liquidées – ou en fortes difficultés – s’allonge.

Les statistiques fournies par l’Alliance du commerce font état d’une baisse de 11% du chiffre d’affaires de l’habillement en magasin entre 2019 et 2022, d’une chute de 17% côté fréquentation et de 11% du nombre de boutiques dans le pays, ce qui démontre bien le virage pris par le consommateur dans son acte d’achat.

Le constat est clair : se déplacer en magasin n’est plus une priorité et le commerce en ligne de type Veepee, Zalando, La Redoute… progresse ! Fait aggravant, plus d’un article sur deux est vendu en France en dessous du prix du neuf.

En clair, entre les ventes privées (physiques ou digitales), les magasins outlet, et les soldes, il devient compliqué de conserver une marge suffisante pour assoir les frais fixes d’une boutique, en particulier le taux d’effort (loyer) demandé par les centres commerciaux.

Quelques franchises de mode (au sens large car souvent commission-affiliation ou licence) sortent leur épingle du jeu comme certaines enseignes du groupe malouin Beaumanoir, ou des marques niches comme Cabaïa, mais elles restent rares, tout le monde n’a pas le succès de l’enseigne JOTT par exemple.

Bref, si je devais recommander un secteur d’activité en franchise, je ne penserais pas de suite à l’habillement.

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