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Depuis la loi Doubin (1989), le candidat est plus informé, son projet plus ambitieux, et il devient un franchisé plus collaboratif.
Plus informé. Le candidat du siècle actuel a vu l’apparition d’internet. Il lui est possible d’obtenir toutes informations sur les aspects juridiques, économiques de la franchise, mais aussi les données des enseignes, des dirigeants et de la performance et l’intégrité de chacun. Il peut candidater en ligne et zapper très aisément à moindre effort. Recruter aujourd’hui doit suivre cette évolution.
Plus ambitieux. L’évolution des achats, de la logistique, des SI, mais aussi le mode de consommation a favorisé la multi-franchise, ce qui n’est pas pour déplaire aux franchisés désireux de développement local. Le commerçant mono-site aspire à devenir un manageur multi-sites. La formation et l’animation doivent considérer cette évolution.
Plus collaboratif. L’impact des réseaux sociaux doit aujourd’hui être intégré dans la communication du franchiseur. Mais l’effet de levier n’est permis qu’avec l’appuie du franchisé.
De même, la mutualisation des achats par les plates-formes, le partage d’expérience via les messageries instantanées, les séances d’elearning,… ne prennent sens qu’avec l’adhésion du réseau. Réfléchir top-down n’est assurément plus le bon mode de gouvernance.
La nouvelle franchise doit considérer l’avancée technologique, et anthropologique de son époque.