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Cette saga devrait s’intituler success story. La preuve par l’exemple avec Repar’stores qui a créé un marché de niches aux belles perspectives de développement.
Les dix bougies anniversaire ont été soufflées. En dix ans, Répar’stores est devenu le leader de la réparation et de modernisation de volets roulants et de stores toutes marques. L’enseigne a généré en 2017 près de 35,6 millions d’euros de chiffre d’affaires et a affiché une croissance de 29 %. Le réseau compte 200 agences sur le territoire national. Potentiel évalué par le franchiseur : 300 implantations.
Un vrai besoin de réparation et de modernisation
« La force de notre réseau est d’avoir créé un nouveau métier en répondant à un besoin fort et en nous positionnant sur un secteur délaissé par les 10 000 installateurs en France qui ne s’intéressent pas aux SAV des produits qu’ils ont installés », résume, serein, Guillaume Varobieff, directeur général de Répar’stores. Le concept est simple et efficace : prise de rendez-vous immédiate, devis gratuit sur déplacement avec intervention programmée dans les 48 heures pour des forfaits qui démarrent à 70 euros. « Nous avons estimé notre marché à environ 650 millions d’euros pour un parc de volets roulants qui approchent les 70 millions posés. Nous avons décidé d’attaquer ce marché en franchise pour un développement rapide grâce à un concept ouvert au plus grand nombre », complète le dirigeant. Et c’est peu dire. En dix ans, l’enseigne a recruté 200 partenaires grâce à un concept de structures légères, à tout point de vue. La franchise ne demande que 5 000 euros d’apport pour un investissement global de 45 000 euros. « Dans notre concept, il y a peu de charges d’installations et aucun recrutement à prévoir au départ. Le partenaire franchisé se déplace avec son véhicule atelier. Les coûts d’accès sont minorés. À telle enseigne que le seuil de rentabilité est atteint au terme du deuxième mois », smashe Guillaume Varobieff.
D’un point de vue comptable, les 3 500 euros de charges fixes mensuelles seront amortis selon un schéma rodé : « Le franchisé moyen va réaliser 6 000 euros de chiffre d’affaires en moyenne la première année, ce qui représente moins d’une quinzaine d’interventions par mois », illustre le directeur général. L’objectif de la franchise est d’assurer au chef d’entreprise de toucher 2 500 euros nets mensuels de salaire la première année puis 3 500 euros nets, la suivante. Il incombe ensuite au franchisé de développer son activité pendant la période restante du contrat en recrutant des artisans. « Nos franchisés peuvent continuellement prendre des parts de marché. Aujourd’hui, ils sont toujours plus nombreux à embaucher et nous les accompagnons dans cette montée en puissance. D’autant qu’un collaborateur signifie généralement le doublement du CA. » Pour l’heure, l’international ne fait pas partie des développements prévus. Même si Guillaume Varobieff lorgne sur les marchés espagnol et italien.
L’objectif de la franchise est d’assurer au chef d’entreprise de toucher 2 500 euros nets
mensuels de salaire la première année puis 3 500 euros nets, la suivante.
Profil manuel mâtiné de valeurs humaines
Comme dans bien des cas, l’humain reste le facteur primordial pour assurer le développement d’un réseau de franchisés. Les candidats doivent cependant posséder des aptitudes commerciales conjuguées au goût du travail manuel.
« On a voulu créer des chefs d’entreprise heureux en transmettant notre culture d’entreprises. Certes, nous sommes un réseau de franchise, mais il existe un vrai esprit de famille dans les relations avec nos franchisés. Le bouche-à-oreille fonctionne d’ailleurs très bien quand il s’agit de nouveaux recrutements », se réjouit Guillaume Varobieff.
Selon les trois cofondateurs, trois valeurs transpirent dans le réseau :
– L’éthique : « Nous voulions donner accès à la création d’une entreprise rapidement rentable au plus grand nombre grâce à un apport minimal. »
– L’équité comme pilier du modèle de la franchise prôné par la FFF : un partenariat gagnant-gagnant avec des droits et des devoirs partagés et équilibrés et une réflexion commune sur l’évolution stratégique.
– Et l’esthétique. Car « la reconversion en franchise concerne l’esthétique de vie et le respect du savoir-faire ».
Geoffroy Framery