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Un expert en rachat de crédits qui fait des petits et cartonne. Crédit Conseil de France s’adapte aux évolutions de son secteur et s’offre une belle expansion : le franchisage se solde par 40 nouveaux points de vente.
Tout commence en 1997 sous la houlette de Jean-Marie Laurancin qui a choisi le nom flamboyant de Réseau Saint-Georges, sous l’égide de la non moins ronflante Royal Saint-Georges Banque. Cette structure de courtiers en financement/refinancement devient plus modestement Crédit Conseil de France en 2008 sous la direction de Fabien Monvoisin, PDG de l’enseigne. Mais le PDG n’en oublie pas l’ambition première. La société basée à Rennes, forte de 55 points de vente répartis en métropole, se positionne désormais comme la première franchise française de rachat de crédits aux particuliers. Cinq nouvelles agences franchisées devraient ouvrir cette année. « Le réseau arrivera à maturité d’ici à quatre ans, avec 90 points de vente sur le territoire, toujours spécialisés en rachat de crédit », dixit Fabien Monvoisin.
Ce qui fait la colonne vertébrale de Crédit Conseil de France, c’est ce rapport humain entre nos équipes, nos franchisés et leurs salariés. Une belle franchise, c’est une franchise qui adopte la notion du collectif.
Un suivi et des services sur-mesure
Les mots d’ordre de l’enseigne sont autant de promesses : proximité, relation client, transparence, service adapté et efficace. « Lorsqu’un client signe une offre de crédit, il le fait en toute connaissance de cause et avec tous les outils nécessaires, c’est ce que l’on assure à nos clients : la sécurité et la confidentialité de leurs données. » Il y a du pédagogique chez CCF. Une découverte gratuite de l’offre et une réponse rapide sur la capacité du réseau à répondre aux demandes. L’expert élabore le dossier de financement et se charge des échanges avec les partenaires bancaires et prêteurs à même de traiter le profil du client. Des opérations ultrasécurisées, des informations archivées et cryptées et de multiples profils de crédits et de clients. Si l’offre de crédit est acceptée et signée une fois les délais de rétractation révolus, les fonds sont immédiatement mis à disposition. Conformément à son statut de MOBSP (comprenez mandataire en opérations de banque et services de paiement, à ne pas confondre avec les MIOBSP (lire encadré), CCF accompagne les particuliers, entrepreneurs ou futurs franchisés dans leurs projets et leur stabilité financière.
L’ouverture à la franchise, une richesse supplémentaire
Si l’enseigne est un prestataire de services de crédits, elle est aujourd’hui avant tout un franchiseur. Depuis 2008, elle ouvre sa marque à la franchise, avec succès. Quarante nouvelles agences en un peu plus de dix ans, un rythme de nouvelles ouvertures régulier et un nouveau caractère : la confiance sans faille entre franchiseur et franchisé. Fabien Monvoisin l’assure : « Ce qui fait la colonne vertébrale de Crédit Conseil de France, c’est ce rapport humain entre nos équipes, nos franchisés et leurs salariés. Une belle franchise, c’est une franchise qui adopte la notion du collectif. » Ce choix de la franchise, motivé par le bouleversement du marché du crédit aux particuliers provoqué par la crise de 2008, fut le bon. Uns stratégie souple moins consommatrice de fonds.
Une relation gagnant-gagnant
Pour intégrer le réseau et devenir franchisé, il faut compter un investissement global de 60 000 à 70 000 euros, les royalties représentent 5 % du CA, réalisable après deux ans. Bien sûr, CCF applique à la lettre les principes clés de la franchise, l’accompagnement, les formations initiales et continues, les suivis réguliers, le recrutement des équipes. Fabien Monvoisin exprime sans cesse ses valeurs : culture d’entreprise et sentiment d’appartenance. « Nous positionnons nos franchisés comme nos clients et nous leur apportons des services continus, c’est un cercle vertueux qui permet de toujours offrir de meilleurs services à nos franchisés et à nos clients. » Pour garder une chance de rejoindre le réseau, mieux vaut savoir fédérer des femmes et des hommes qui aiment la prestation de services, la relation client et qui connaissent leur tissu socio-économique local.
« Notre plus-value c’est de mettre en musique tous les moyens et tous les outils du franchisé, de façon qu’il ne pense qu’à ses clients et à leurs besoins, et qu’il se concentre sur son propre investissement. »
Adam Belghiti Alaoui