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Les pressings 5àsec ont été créés en 1968 sur la base d’un concept profondément novateur, offrant des prestations de teinturerie et blanchisserie accessibles à tous. Leur nom est d’ailleurs dû à leur tarification claire avec cinq prix seulement et une restitution très rapide des articles. Avec son arrivée sur le marché de l’entretien des textiles, qui à l’époque était constitué de teinturiers indépendants proposant des prestations de qualité pour une clientèle aisée, mais avec une tarification complexe et des délais de livraison longs, 5àsec a connu un développement fulgurant. Un succès notamment dû à son offre commerciale adaptée à l’évolution de la demande de la clientèle. L’enseigne s’est d’abord déployée sur tout le territoire français, puis a amorcé son expansion à l’international, en direct ou à travers des master franchises. Aujourd’hui, le groupe est implanté dans plus de 30 pays sur les cinq continents.
De l’hôtellerie au textile
C’est vers ce réseau qu’a décidé de se tourner Christophe Baillargeaux. Diplômé de l’hôtellerie et restauration, ce quadra a eu une trajectoire atypique. Pour des raisons personnelles, il a quitté le secteur de la restauration et s’est tourné vers le textile. « La vente était en moi depuis toujours », confie Christophe Baillargeaux. « Enfant, j’aidais des amis qui étaient dans ce secteur. C’est tout naturellement que je suis revenu dans ce domaine ». Pendant huit ans, il a donc travaillé chez Devred 1902 en qualité de directeur de magasin. Après une séparation avec la marque de prêt à porter masculin, Christophe Baillargeaux a décidé de travailler en indépendant, mais cette fois dans le secteur de l’entretien des textiles. « Dans les années 2000, il y a eu un changement dans les matières du prêt à porter masculin », explique Christophe Baillargeaux. « Tout le monde disait qu’elles ne nécessitaient pas beaucoup d’entretien et pourtant, personne ne savait comment entretenir ce tissu. Sachant que je le vendais tous les jours, je me suis dit : pourquoi ne pas l’entretenir ? », raconte Christophe Baillargeaux. Ainsi en 12 ans, il crée sa propre enseigne et ouvre trois magasins à Tours et dans sa périphérie. Il y a huit ans, il inaugure aussi une blanchisserie. Cette dernière lui permet de réduire les coûts et complète son activité de pressing. « Avec ma deuxième activité (blanchisserie), je n’avais pas beaucoup de temps pour mes magasins. Je les ai involontairement délaissés », avoue Christophe Baillargeaux. Mais dans le secteur, le comportement des consommateurs change. Leurs envies évoluent.
Apport de réseau bienvenu
« En tant qu’indépendant, je n’arrivais pas à mettre en place certaines choses pour améliorer mes affaires. Contrairement aux réseaux de franchise, je ne pouvais pas me permettre notamment le lancement d’un plan de communication », se souvient Christophe Baillargeaux. C’est ainsi qu’il décide de s’orienter vers la franchise. En prenant cette décision, il a voulu rejoindre un réseau qui a une force de frappe. « J’ai choisi le numéro un », annonce Christophe Baillargeaux, fièrement. « C’est une enseigne qui s’est redynamisée et remise au goût du jour », souligne-t-il. Il s’est séparé d’un de ses trois magasins, qui « n’était plus viable », afin de se « concentrer sur les deux autres ». Le 13 mai 2016, Christophe Baillargeaux devient franchisé 5àsec. Fin septembre, son deuxième magasin de pressing s’ouvre sous l’enseigne. Christophe Baillargeaux a gardé sa blanchisserie. Aujourd’hui, il est heureux d’avoir rejoint un réseau fort et dynamique. « Nous avons affaire à de vrais professionnels qui connaissent leur métier », souligne-t-il. Ce qui lui plaît par-dessus tout, c’est de « pouvoir participer pleinement au développement du groupe et ne pas avoir seulement une pancarte de la marque au-dessus de la porte. Chez 5àsec, il y a un vrai accompagnement », ajoute-t-il.
Absence de difficultés majeures
« Je suis content de rendre le sourire à ma clientèle qui peut parfois être très inquiète à propos de ses vêtements », confie le Tourangeau. Même si Christophe Baillargeaux reconnaît avoir l’impression de faire la même chose tous les jours, il trouve en même temps que les tâches représentent un challenge quotidien attractif. « Nous offrons du temps libre aux gens. Grâce à nous, il peuvent se consacrer à autre chose, comme leur famille ». Aujourd’hui, Christophe Baillargeaux déclare « ne pas connaître de difficulté. C’est l’avantage de faire partie d’un groupe qui est présent pour ses collaborateurs ». Son regret ? « Ne pas avoir passé le cap plus tôt dans la franchise ». Car Christophe Baillargeaux a aussi gagné en rentabilité. « En passant sous l’enseigne, j’ai enregistré une progression du CA de 40 %. Je n’aurais jamais réussi à faire le même saut en restant indépendant ». Se sentant pousser des ailes, Christophe Baillargeaux a acquis un troisième magasin qui « passera sous l’enseigne d’ici quelques semaines »..
Anna Ashkova