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Les Français.es se jettent sur l’alcool : syndrome post-traumatique ?
Se bourrer la gueule. Après deux mois de confinement, les Français.es semblent avoir choisi leur moyen pour décompresser. Une liberté retrouvée, du moins partiellement, et nos citoyen.nes n’ont pas hésité à fêter la « libération » sans modération. Comme pour rattraper le temps perdu.
Les ventes d’alcool augmentent
Boire pour oublier. Selon une étude de Nielsen, les Français.es se sont précipité.es dans les magasins lors de la première semaine de déconfinement pour des dépenses alimentaires – hausse de 9 % –, expliquée en partie par l’attrait pour les produits surgelés salés, l’épicerie salée ou encore le rayon frais. Mais les chalands avaient également en ligne de mire… les boissons alcoolisées. Principale particularité française durant le confinement : la faiblesse de la consommation d’alcool en comparaison avec d’autres pays. La fermeture des bars, restaurants ou pubs n’a pas incité les habitant.es de l’hexagone à se réfugier vers l’enivrement à domicile, puisque les ventes d’alcool se sont contractées de 4 %. En revanche, une fois le déconfinement acté, nos compatriotes ont modifié leur comportement puisque l’augmentation des ventes d’alcool, en référence à la même semaine l’année passée, a atteint 23 %. Rien que ça.
L’e-commerce reste privilégié
Comme durant le confinement, les consommateur.trices ont préféré l’e-commerce et les commerces de proximité pour leurs achats. Les hypers, eux, devraient patienter encore un peu avant de séduire à nouveau leurs client.es. En dehors des ventes d’alcool, d’après l’étude en question, les interrogé.es ont déclaré vouloir en premier lieu revoir leurs proches (à 44 %), faire une longue promenade (à 12 %), et aller chez le coiffeur (à 12 %). Tout de même, ne tombons pas dans les clichés. Santé. GW