La communication au sein des réseaux de franchise : qui fait quoi ?

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Alors que la communication sur internet est devenue un enjeu central et fait parfois partie intégrante du savoir-faire du franchiseur, se pose la question de la répartition des tâches entre le franchiseur et ses franchisés.

Préserver l’homogénéité du réseau…

L’un des objectifs de la communication sur internet et en particulier sur les réseaux sociaux est d’asseoir la notoriété de la marque, de faire vivre une communauté et de travailler une certaine image. Ainsi les réseaux peuvent opter pour une communication humoristique,
décalée, ou un style plus conventionnel. Quel que soit le choix, il importe de préserver une certaine homogénéité sur l’ensemble des supports de communication.

… Tout en permettant une communication à l’échelle locale

Dans le même temps, les réseaux sociaux sont un outil puissant pour développer une assise et une notoriété locale. De nombreux réseaux animent donc un compte « central » d’un côté, et une multitude de compte « locaux », qui sont gérés conjointement (selon des
modalités variables) par le franchiseur et le franchisé, d’un autre côté. On retrouve ainsi concernant la communication sur internet un dilemme bien connu des réseaux de distribution : comment préserver l’uniformité du réseau tout en autorisant chacun de ses membres à mener des actions locales ?

Des réponses adaptées aux caractéristiques de chaque réseau

A cet égard, plusieurs répartitions sont envisageables, offrant plus ou moins de liberté aux franchisés. Une première option consiste pour la tête de réseau à gérer seul l’ensemble de la communication sur internet. Juridiquement, rien ne s’y oppos mais cela n’est concevable que dans les réseaux de taille modeste. Par ailleurs, le franchisé doit alors être conscient qu’il n’aura pas accès aux comptes sur les réseaux sociaux à la fin de la relation contractuelle, ce qui est évidemment gênant s’il entend poursuivre son activité sans l’enseigne.

Le franchisé peut également être autorisé à gérer ses propres comptes sur les réseaux sociaux, après validation de chaque publication par le franchiseur. Cette deuxième solution, qui donne au franchiseur un droit de regard tout en laissant une liberté d’action au franchisé, n’est pas concevable dans les réseaux de taille importante.

Enfin, le franchiseur peut rédiger une charte que le franchisé s’engage à respecter pour toute action de communication. Cette troisième piste permet un fonctionnement plus fluide et moins contraignant, mais évidemment plus risqué pour le franchiseur qui perd son droit de contrôle sur chaque publication.

Une multitude de situations intermédiaires sont envisageables en fonction des priorités du réseau, de sa taille, de l’image que souhaite renvoyer le franchiseur etc. La rédaction minutieuse des dispositions contractuelles est essentielle pour trouver la solution ad hoc, adaptée à chaque cas particulier.

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