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La demande déferle. La rentabilité est au rendez-vous. Pour gros investisseurs.
Le vent en poupe. Les espaces de travail partagé (coworking) deviennent de véritables indispensables. Télétravail en plein essor et nomadisme ont imposé ces espaces nouveaux, synonymes d’économies, de rencontres et de synergies. Les espaces de ce genre se sont multipliés par 10 depuis 2012. 60 % des entreprises prévoient désormais d’y avoir recours – étude CBRE. Neuf milliards d’euros de marché dans l’économie « des 16 pays leaders » sont prévus. Le cabinet imagine même, à horizon 2030, un monde où 30 % de l’immobilier commercial serait flexible. Vous cherchez une franchise rentable ? Petite plongée parmi les grands du partage.
International Workplace Group (IWG) : 30 ans de développement !
IWG se targue, sur son site, d’avoir « inventé le modèle économique des bureaux équipés voilà plus de trente ans ». Des visionnaires ! Il faudrait faire fuser les épithètes tant les chiffres sont vertigineux : 110 pays à travers le monde, 1 100 villes, 3 300 sites. En France, où le coworker possède déjà plus de 120 centres, il n’ambitionne rien de moins que de doubler sa présence à très court terme ! IWG a pensé sa stratégie sous franchise depuis le début via ses diverses marques comme Regus, Spaces, HQ et Signature. Vous pourriez y trouver votre bonheur. La rentabilité est au rendez-vous sous condition d’un apport initial de 350 000 euros et d’un droit d’entrée de 36 000 euros. Investissement nécessaire pour pénétrer un marché en plein essor… IWG compte s’appuyer sur le modèle pour pénétrer le marché à venir, celui des villes moyennes, encore délaissé. Face à l’essor des néoruraux qui fuient les métropoles, ce marché paraît prometteur. Sans compter celui des banlieues des grandes métropoles, avec l’espoir de toucher les salarié·es « là où ils·elles vivent réellement ».
Bureaux & Co : accompagnement poussé
Dans le monde feutré du coworking, Bureaux & Co (qu’on simplifiera par B&Co) est sans doute une idée de choix pour conclure un contrat de franchise. Surtout implanté au sud de la Loire, dans la partie méridionale de la France, Occitanie en tête, ce groupe à l’état d’esprit conquérant fait la part belle à la franchise. De Toulouse à Sète en passant par Perpignan et Montpellier, B&Co dispose déjà de locaux à Nantes, Rennes, Marseille, Valence ou Malakoff (banlieue parisienne). Sans oublier la catalane Gérone, preuve d’une ouverture à l’international ! Aux franchisé·es, le groupe fournit accompagnement, soutien et formation. Une stratégie clé en main. Le franchiseur s’occupe de la gestion administrative, financière et informatique. Un véritable avantage. Des points d’appuis essentiel.
La Maison du Coworking : en conquête
La franchise gagne bon nombre de métropoles régionales comme Lille, Rennes, Nantes ou Orléans. L’institution nouvelle manière compte également un « refuge » à Levallois-Perret, en proche banlieue parisienne. Bordeaux devrait ouvrir prochainement. Ce groupe d’origine nordiste veut faire tache d’huile dans la France entière et compte beaucoup sur le modèle franchisé pour y parvenir. L’image du groupe reste assez haut de gamme.
Pratique et rentable
Point très important : le coworking en franchise, c’est rentable. Pour un espace de 1 000 mètres carrés, soit 120 postes de travail, comptez seulement deux salarié·es ! Voilà qui vaut le coup malgré les considérables frais d’entrée dans cette économie qui risque d’emporter avec elle bien des points de croissance. Pas réellement affaire de néophytes, la franchise de ce type s’adresse à des entrepreneurs déjà installés, en quête d’une diversification de leur activité. Des grandes entreprises s’y mettent aussi, telle la RATP qui se retrouve avec un siège surdimensionné depuis le télétravail, à côté de la Gare de Lyon. Résultat : une partie sera reconvertie en espace de coworking.
Valentin Gaure
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