Un concept précis à définir

La bonne recette pour obtenir des franchisés enchantés !
La bonne recette pour obtenir des franchisés enchantés !

Temps de lecture estimé : 3 minutes

Bien évidemment chaque situation est spécifique et la tête de réseau devra prêter une attention particulière à certains détails selon le secteur, le concept et les membres. Mais une liste de grands principes immuables doit être remplie, des garde-fous instaurés pour ne pas devenir les fous du roi…

La bonne recette pour obtenir des franchisés enchantés !
La bonne recette pour obtenir des franchisés enchantés !
  • Modélisation et communication à établir

Devenir franchiseur, c’est avoir expérimenté son concept suffisamment longtemps pour être capable de mettre à disposition un savoir-faire et même exposer cette expérience à un expert qui en analysera forces et lacunes éventuelles, apportera un regard aiguisé et distancié et permettra de faire du concept un modèle d’entreprise. Pour, cela, il est essentiel d’investir dans un magasin pilote qui va tester ce savoir-faire après en avoir défini les attributs (étude d’implantation, agencement, décoration, charte graphique…). Il s’agit aussi de mettre en place un système performant de communication avec les futurs membres du réseau, afin que ceux-ci fassent remonter l’information du terrain et puissent faire des suggestions sur le concept.

  • De la haute importance de la rédaction, du début à la fin

Définir un business plan type mais aussi un compte d’exploitation pour le franchisé, rédiger le manuel opératoire, le document d’information pré-contractuel (DIP), le contrat de franchise et tous les supports de communication pour recruter des franchisés sont d’une importance capitale. Ces passages obligés servent à fixer le cadre de la franchise, ses propres obligations et celles du franchisé. Un incontournable parfois complexe qui justifie les honoraires de conseils d’experts et d’avocats spécialisés. Notez également que le Man’Op doit également être mis à jour régulièrement.

  • Une protection de marque plus que nécessaire

La protection intellectuelle et/ou industrielle de la marque et du concept à travers un dépôt de marque, des brevets éventuels, des esquisses et des modèles relève de la responsabilité du franchiseur. Pour lui-même et pour l’ensemble de son réseau. Gare, par exemple, à l’oubli de renouvellement de marque… Ces documents doivent d’ailleurs être mis à disposition du franchisé qui saura capitaliser sur cette image respectée afin d’en faire un levier d’attraction pour la clientèle.

Le succès du franchiseur dépend en partie de cette capacité à défendre la marque, pour laquelle des franchisés sont prêts à payer.

  • La confidentialité de la formule Coca-Cola

Franchiser une réussite plutôt qu’une idée passe par la transmission de ce savoir-faire, qui doit rester confidentiel. C’est en effet ce qui lui donne de la valeur, pour vous en tant que franchiseur, mais aussi et surtout pour le franchisé qui va adhérer et payer pour ce concept. Concrètement, le « secret de fabrication » doit rester jalousement gardé et difficilement accessible à une personne extérieure au réseau. Il aussi doit également être substantiel, c’est-à-dire procurer au franchisé un avantage concurrentiel véritable et clairement identifié (un « avantage » d’appartenance au réseau qui doit d’ailleurs être consigné par écrit dans le manuel opératoire).

  • Devoir d’information, pas de résultat

Avant la signature du contrat, le franchiseur a une obligation d’information et de renseignement à l’égard du franchisé pour permettre à ce dernier de s’engager en toute connaissance de cause. Le franchiseur peut, par exemple, aider le franchisé à réaliser une étude sur la rentabilité de son investissement. Il peut aussi établir pour le compte du franchisé un compte d’exploitation prévisionnel. Mais attention : cette obligation d’information n’est pas une obligation de résultat, et la responsabilité du franchiseur ne peut pas être engagée lorsqu’il a fourni au franchisé des documents et des données tangibles.

  • Respect de l’indépendance du franchisé

La préservation de l’équilibre du contrat passe aussi par le respect de l’indépendance du franchisé qui n’est ni un salarié, ni un gérant de succursale. Gare à l’ingérence donc, ou la présence trop pesante. Le risque pour un franchiseur trop “présent” dans la gestion des affaires d’un franchise étant la possible requalification de ce dernier en contrat de travail.

Article réalisé par Olivier Rémy

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