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Depuis près de trente ans, le réseau éponyme fondé par Guy Hoquet cultive son identité et son savoir-faire en matière d’immobilier. Grâce au choix du modèle en franchise, son développement s’est accéléré ces dix dernières années pour en faire un des poids lourd français du secteur. Et la marque n’entend pas s’en contenter : en repensant son image et ses offres de formation, Guy Hoquet se rêve en leader d’un immobilier multiservice amélioré.
« Ce qui est l’ADN de Guy Hoquet depuis 28 ans, c’est son côté humain », affirme Stéphane Fritz, le président du réseau d’agences immobilières. Un franchiseur qui mise donc avant tout sur ses collaborateur·rices, mais aussi sur le dynamisme de son secteur, non démenti malgré quelques temps durs durant la crise. Après s’être développé dans un premier temps en licence de marque, Guy Hoquet a fait le choix du modèle économique de la franchise en 2001. Et s’en félicite aujourd’hui, avec un réseau qui atteint les 580 agences et plus de 3 800 collaborateur·rices partout en métropole et en outre-mer, pour un chiffre d’affaires cumulé de plus de 200 millions d’euros. Preuve de la très bonne santé de sa franchise, Guy Hoquet signe en moyenne une centaine de contrats et quelque 80 ouvertures par an depuis sept ans ! Et son président reste ambitieux : « Les réseaux immobiliers à maturité sont à 900 ou 1 000 agences, donc nous avons encore une importante marge de progression. » En 2021, comme l’ensemble de ses réseaux concurrents, Guy Hoquet s’est relancé et a même surperformé, grâce à une hausse des prix de l’immobilier de 7,3 %. « Le marché de l’immobilier est très porteur. Les crises qu’il subit restent à la marge et sont plus des contractions de marché contraintes dans le temps. Aujourd’hui nous avons passé la crise et nous réalisons des records de volumes de transaction », se félicite Stéphane Fritz. Pour accompagner cette relance, l’enseigne se donne les moyens : nouvelle identité de marque et attention toute particulière à la formation.
Nouvelle identité pour franchise dynamique
Chez Guy Hoquet, les profils de franchisé·es, bien que diversifiés, s’articulent entre cadres en reconversion professionnelle (à 80 %) et souvent issu·es de la grande distribution ou du commerce organisé, et professionnel·les de l’immobilier à la recherche d’un projet d’entrepreneuriat (à 20 %). Là encore, le marché est très porteur et attractif. Et Guy Hoquet ne manque pas d’arguments pour se démarquer de la concurrence. Depuis maintenant près de trois ans, l’enseigne s’en tient à un choix fort, rare dans le secteur de la franchise immobilière : intégrer les frais de ses services et offres de formation à destination des franchisé·es à la redevance de fonctionnement versée au franchiseur. « Autrement dit, une fois que les franchisées ont payé leur redevance, ils et elles ont un accès illimité à plus de 40 formations en présentiel et à une plate-forme d’e-learning d’une centaine de modules. C’est une vraie différence et une vraie richesse de Guy Hoquet », dixit le président du groupe. Une originalité dans la construction de l’incontournable formation dispensée par le franchiseur pour les franchisé·es, qui vise à supprimer les freins économiques à la formation des collaborateur·rices et futurs agents immobiliers, le plus souvent un coût supplémentaire. Enfin Guy Hoquet s’est offert récemment une refonte de son identité visuelle de marque. Nouveau look pour une nouvelle vie, ou du moins, de nouvelles ambitions.
L’ambition du multiservice
Stéphane Fritz livre sa vision de l’avenir de sa marque : « L’ambition reste bien sûr de continuer l’expansion du réseau, mais nous poursuivons un projet plus large et souhaitons devenir une agence immobilière multiservice. Le temps de l’estimation d’un bien comme seule prestation de l’agent immobilier est révolu. Il faudra intégrer d’autres compétences, comme le crédit ou l’assurance. Je pense qu’on deviendra demain des “concessionnaires de maison”, que l’on pourra proposer des biens par leur mensualité à l’achat comme à la location. » Pour atteindre cet objectif d’une agence immobilière améliorée multiservice, la formation sera sans surprise le maître mot. La montée en compétences des franchisé·es, notamment en matière de crédit et de paiement, doit aboutir à repenser le métier d’agent·e immobilier·ère. Une perspective que la concurrence va scruter à deux fois !