Décrocher le label Enseigne responsable : parcours et avantages

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Il est délivré par le Club Génération responsable. Le label Enseigne responsable adapté aux acteurs du commerce organisé va structurer leur démarche RSE. Les conditions à satisfaire pour obtenir le sésame sont exigeantes, mais la démarche est basée sur le volontariat.

L’association Club Génération responsable met à disposition des enseignes et réseaux de distribution une méthode d’amélioration de la qualité environnementale et sociale de leurs comportements. Pour Jocelyne Leporatti, à l’initiative du mouvement, l’objectif consiste à « faire émerger les pratiques inspirantes, comprendre les enjeux et nourrir la réflexion ». Preuve de la volonté des acteurs d’améliorer leur démarche RSE, l’association fondée en 2007 compte à ce jour 75 enseignes adhérentes qui représentent plus de 30 000 points de vente sur le territoire français. Le Collectif Génération responsable (CGR) propose deux dispositifs d’accompagnement pour intégrer la RSE au cœur de la gouvernance et de la stratégie. Elle accompagne les acteurs en deux démarches. L’une se dédie aux enseignes, l’autre aux points de vente. En amont et en aval de l’évaluation, l’association propose des volets pédagogiques, de pilotage, d’animation et de communication.

État des lieux et feuille de route

« La démarche donne aux enseignes le moyen de réaliser, à un instant T, une cartographie de l’existant et d’entrer dans une dynamique de progrès », explique Jocelyne Leporatti, présidente du Collectif Génération responsable. Le « référentiel Enseigne responsable » intègre une cinquantaine d’engagements qui correspondent aux sept fondamentaux de l’ISO 26000 : la gouvernance, les droits de l’homme, les relations et conditions de travail, l’environnement, la loyauté des pratiques, les questions relatives aux consommateurs, les communautés et le développement local. « Réfléchir à ces sept grandes questions aide les enseignes à réaliser un état des lieux. Elles vont ainsi élaborer une feuille de route et définir leurs axes de progrès. » Toute leur action est basée sur une démarche volontaire, insiste Jocelyne Leporatti. Parmi les labellisés, se comptent des réseaux d’enseignes comme des indépendants.

Une démarche sectorielle et volontaire

Outre les enseignes, le collectif accompagne les fédérations dans la rédaction du référentiel de management adapté à leur secteur d’activité. Il encourage les fédérations professionnelles à élaborer leur convention d’engagements volontaires et à mettre en place un référentiel d’évaluation en suivant la méthode du CGR adaptée à leur secteur. En s’inscrivant dans cette démarche, elles se donnent les moyens de développer des outils d’amélioration de la qualité environnementale et sociale. C’est une façon en outre d’évaluer leur efficacité, de s’approprier et de promouvoir certaines pratiques. Chaque organisation reste libre de définir ses priorités et les moyens qu’elle souhaite y consacrer. Les responsables RSE s’approprient chaque étape des dispositifs proposés par le CGR, participent aux comités de pilotage, partagent leurs retours d’expérience lors de groupes de travail et d’ateliers. Il leur revient ensuite d’inciter leurs collaborateurs et fournisseurs à s’inscrire dans cette démarche de progrès.

Intégrer une communauté

Obtenir le label Enseigne responsable est une intégration : celle d’une communauté au sein de laquelle chacun partage son savoir et son savoir-faire, ses bonnes pratiques ou son expérience. Appartenir à cette communauté est en outre un stimulant efficace pour se challenger sur son marché et se fixer des objectifs concrets. Et de rendre visible son action auprès des consommateurs. Il ne s’agit pas d’afficher un label. Mais bel et bien de gagner des points de performance.

Marie Bernard

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