Marie Lanoë, franchisé Temporis à Vannes

Un réseau où les sommets sont accessibles...
Un réseau où les sommets sont accessibles...

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Déployer des ailes d’entrepreneur

Du salariat dans une franchise à la reprise d’une franchise. Simple comme bonjour ?

«J’ai été salarié du réseau Temporis pendant quelques année. Cela a donc été facile de me projeter en tant que franchisée. J’avais déjà une bonne vision du métier. Je connaissais le modèle et le fonctionnement d’une agence », explique Marie Lanoë, franchisée chez Valoris Temporis depuis 2010 en passe de renouveler son contrat après 6 ans de contrat. L’entrepreneure possède une histoire particulière. Des parents agriculteurs, des études dans l’agro-alimentaire, un poste de commercial dans la vente de voyages. Autant de marqueurs qui prouvent que la transmission du savoir-faire n’exige pas d’être du métier pour pouvoir réussir en franchise

Opportunité et association

En 2004, la jeune Bretonne est donc recrutée dans l’une des premières agences Temporis située à Vannes. La fondatrice Laurence Pottier Caudron participait aux recrutements. « C’est elle qui avait insisté auprès du franchisé de l’époque pour que je puisse occuper le poste d’assistante commerciale. J’ai quitté ensuite le franchisé parce qu’il s’éloignait du concept. Je suis devenue conseillère en insertion professionnelle. Mon  fil rouge est peut-être la fibre sociale. Je suis restée dans le secteur de l’emploi mais j’avais signé une clause de non-concurrence. J’ai donc fait le choix de collaborer dans le monde associatif pour notamment faciliter l’accès à l’emploi des personnes souffrant d’un handicap », se remémore Marie Lanoë.

En parallèle, l’ancien franchisé Temporis de Vannes décide de ne pas prolonger son contrat. « Laurence Pottier-Caudron et Pierre Moritel, les dirigeants de Temporis, ont essayé de me retrouver. Jusqu’à passer par les réseaux sociaux sur Internet. L’opportunité de reprendre cette zone de chalandise m’a tout autant surprise que réjouie. Je me suis associée avec Claire Berthe, qui était déjà opérationnelle sur le traitement du secteur tertiaire, comme je l’étais sur les métiers de l’industrie et du bâtiment… », explique la jeune franchisée. Quelques mois après l’ouverture, son agence a déjà atteint l’équilibre financier.

Devenir ambassadrice du réseau

Celle qui vient notamment de remporter un prix sur la performance commerciale et la rentabilité aux trophées de l’IREF fin 2016 reconnaît volontiers que la notoriété du réseau, son aide en matière de veille juridique, l’accompagnement sur les RH et le recrutement lui sont d’une aide précieuse : « nous sommes dans un métier très opérationnel qui exige beaucoup de réactivité. Le Franchiseur nous fournit des outils très pertinents tout en nous accompagnant avec beaucoup de proximité.» Pour l’heure, l’entrepreneure ne souhaite pas devenir pluri-franchisée mais n’en reste pas moins grande contributrice de la réussite du réseau avec un rôle qui dépasse les murs de son agence.

« C’est un réel plaisir de participer aux formations, de transmettre le concept aux nouveaux arrivants, de participer aux commissions de travail et de réfléchir sur l’innovation, la communication, les services qui seront l’avenir de notre franchise. Je parraine également un ami qui veut devenir franchisé », explique Marie Lanoë, dans son rôle d’ambassadrice de la marque. Un dévouement qui illustre le rapport win-win entre franchiseur et franchisé. Le fondamental.

Financement-Apport-Rentabilité

Les chiffres clés pour le franchisé

Laurence Pottier Caudron a fondé en 2000 l’agence pilote du futur réseau de travail temporaire en franchise. Temporis est aujourd’hui le premier réseau de travail temporaire en franchise en France avec 145 agences partout en France aujourd’hui.

L’enveloppe globale requise pour l’entrée de la franchise est estimée à 140 000 euros avecdes droits d’entrée de 36 000 euros  (premier contact téléphonique, entretien,  deux journées d’immersion, opération de lancement du franchisé, formation de trois personnes pendant un mois, opération Temporis Première où franchisés à proximité et franchiseur aident le nouvel entrant.

Cette enveloppe inclut aussi  l’aménagement du local, la location des locaux, le BFR pour le premier semestre, le temps d’atteindre le seuil de rentabilité.

En moyenne par franchise, le CA est de 1 millions d’euros la première année et croît d’un million supplémentaire les deux années suivantes. Les royalties sont de 1,5% en année 1 ; 1,8% en année 2 puis 2,2% en année 3. Le pourcentage baisse si le CA dépasse certains seuils et par exemple retombe à 2% si le CA est supérieur à 6 millions.

Le projet est réalisable dès 60 000 euros. Et le franchiseur donne l’occasion de réaliser un pacte d’actionnaires avec sortie du franchiseur sous trois ans.

Exemple de dépense du franchiseur pour son réseau, 500 000 euros sont dépensés en matière de communication nationale pour les franchisés.

Geoffroy Framery

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