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L’intérim et le recrutement version franchise. Dès 2000, Temporis ouvre le bal. Quatorze ans s’écoulent avant la 100e agence. Aujourd’hui, elles sont près de 180. À la tête du réseau, une cinquantaine d’expert·es mobilisé·es afin d’apporter leurs services aux franchisé·es. Laurence Pottier Caudron, fondatrice du réseau, l’affirme : « L’objectif des 350 millions d’euros de CA atteint avant la crise sanitaire sera bientôt réalisable. » Au fait, in temporis signifie « à l’heure ». C’est ce tout le monde veut, non ?
Mais pourquoi cette réussite ? Avec une progression de 18 % par rapport à 2019, c’en est bien une, non ? L’enseigne parle volontiers de valeurs solides basées sur un travail de proximité. Pour une franchise, ce sont effectivement des conditions au succès de son développement. D’abord, aligner les moyens : une équipe juridique, un pôle gestion/comptabilité, une agence de communication en interne, du Web, de l’informatique. Le but, apporter aux franchisé·es les clés nécessaires pour qu’ils et elles n’aient plus qu’à se concentrer sur leur travail, gérer des intérimaires efficaces. Pour Laurence Pottier Caudron, « la franchise représente l’une des formes les plus abouties du commerce en réseau. Pour une raison très simple : nous possédons, à la fois, un réseau de patrons indépendants très impliqués localement et les moyens des grands groupes. »
Autre valeur solide, l’ancrage local. Et pour cause, le lien de proximité avec les client·es intérimaires est primordial. D’ailleurs, lorsqu’un·e franchisé·e ouvre un point Temporis, les franchisé·es des communes environnantes viennent lui prêter main forte. Sont organisés des événements dédiés aux client·es intérimaires et aux entreprises clientes. Des audits réalisés par l’entreprise vont jauger la manière dont les client·es les perçoivent. Des groupements de franchisé·es se réunissent afin d’établir des stratégies commerciales. Les décisions sont communes. « Le franchiseur·e ne décide pas pour les franchisé·es », rappelle la responsable du réseau. Mais mieux : récemment, un nouveau système de stratégie a vu le jour au sein du groupe. Calé sur la personnalisation des besoins des franchisé·es, il a pour vocation d’apporter des solutions adaptées à leur profil, à leur ancienneté. Du sur-mesure…
Un contrat, plusieurs agences
Autre trait Temporis : généralement, les franchisé·es ouvrent plusieurs agences. Lesquelles sont auditées. Chaque responsable de service du côté franchiseur va évaluer la stabilité des agences. Identifier les besoins. Cerner à quel point l’agence représente l’enseigne. Lors de la signature des contrats, la réflexion s’orchestre par zones : les franchisé·es savent alors s’ils·elles pourront ou non ouvrir plusieurs agences sur lesdites zones. À leur tour, les clients intérimaires constituent des franchisables ! Comme les salarié·es des agences. Laurence Pottier Caudron le confirme, une vingtaine de salarié·es de franchisé·es ont ouvert un bureau.
Des chiffres records d’après crise
La solidité prouvée du réseau a limité les effets délétères de la crise sanitaire. Le réseau s’est même développé pendant la pandémie avec ces 18 % de croissance par rapport à 2019 déjà mentionnés. Raison ? le travail de proximité. Les chef·fes d’entreprises indépendant·es, présent·es localement, ont travaillé en étroite collaboration avec les intérimaires. Le relationnel instauré entre les acteurs œuvre au cœur d’une sortie de crise durable. Les chef·fes d’entreprise connaissent tous leurs clients personnellement. La tête de réseau à son tour a accompagné ses franchisé·es en cette période de crise : soutien des équipes (mise en place du chômage partiel, aide aux demandes de prêt garanti par l’État…). Un geste sur la redevance a solidifié le réseau : en 2020, sur les quatre mois les plus difficiles, près de 300 000 euros de redevance ont été abandonnés par le franchiseur. Plus 200 000 euros de contribution pour l’équipement en outils nouveaux, efficaces sur la partie sourcing. Une numérisation importante pour rebondir plus rapidement et durablement sur le marché. « En 2020, j’ai choisi d’ouvrir une unité, sourit Laurence Pottier Caudron, afin de prouver à mes franchisé·es que j’avais foi en l’avenir. » Ralliez-vous à temps !
Aujourd’hui, Temporis ouvre environ 15 à 18 agences par an. Près de 40 l’ont été entre les deux salons de la franchise « physiques ».
Et le temps passant ?
L’objectif chiffré de Temporis se fixe l’ouverture de 250 unités d’ici à 2025, y compris les déclinaisons du concept, Temporis Santé, avec ses intérimaires praticiens médicaux et médico-techniques, les professionnels médico-techniques, le rééducation et l’appareillage, les soins paramédicaux. Quant aux premières agences Temporis Spécialités – des intérimaires parfaitement adapté·es aux missions spécifiques –, elles devraient ouvrir prochainement à Paris intra-muros.
