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Uderzo n’est pas mort de la Covid-19, il s’est éteint dans son sommeil, cœur usé, à 92 ans.
Il laisse dans la nature quelque 370 millions d’albums et sa dernière Ferrari (il en usa une vingtaine en tout), une jolie fortune que ce fils d’immigrés italiens n’imaginait pas amasser avant sa rencontre avec René Goscinny.
Honnêtement, tous les albums produits depuis, sous sa paluche ou celle de ses successeurs, ne vaudront jamais les 24 albums du tandem, tous les fans le disent. Mais l’exploit est là : médiocres ou pas, les aventures se vendent encore à des millions d’exemplaires. Comme si l’on achetait le « suivant » par réflexe, fidélité ou pour le seul plaisir de se dire « décidément, c’était mieux avant… »
Merci, Albert.