Dietplus : Des kilos d’atouts pour l’ambitieux de l’amincissement

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Un concept simple et éprouvé. Une structure légère mais rapidement rentable. Bienvenue dans le monde de l’amincissement vu par Nicolas Bernard, responsable développement réseau chez Dietplus.

Le concept a été créé en 2011 en France, il a émigré vers la Belgique et l’Espagne et compte 230 points de vente actifs dont 20 en Belgique, 11 en Espagne. Les implantations outre-Quiévrain ont doublé cette année. Si l’on ajoute 40 à 45 nouveaux franchisés « signés » sur le marché français d’ici à janvier 2021, pas de doute, la petite entreprise ne connaît pas la crise. De quoi réjouir son directeur du développement, Nicolas Bernard, qui n’est pas pour rien dans la performance : « Depuis notre création, nous connaissons une croissance forte à deux chiffres avec un coup d’accélérateur depuis trois ans. Dietplus est un concept accessible tant financièrement qu’en termes de profils : ni diplôme spécifique ni expérience significative ne sont exigés. La seule attente de notre part est celle de partager les valeurs du réseau. Le contexte actuel n’impacte pas trop notre développement, nous connaissons au plus un léger retard. On va connaître moins de fermetures cette année que l’année précédente. On a bien stabilisé le réseau. Le retard s’explique par des délais bancaires plus longs en termes de traitement. Tout comme l’immobilier professionnel qui fonctionne plus lentement. Il faut se réjouir qu’aucun de nos franchisé·es n’ait connu de fermeture pendant le premier confinement. Et les démarrages, malgré le contexte, sont bons. Notre objectif 2025 reste donc le même. Nous voulons nous imposer comme leader de la minceur en France et ambitionnons 700 points de ventes à cette échéance. » Voilà qui est dit.

Concept à la croisée de la médecine et du bien-être

Le concept Dietplus, que la marque conserve en minuscules, dietplus, est simple : une petite structure individuelle qui demande un local de 40 m2 où le·la franchisé·e joue le rôle de coach sur des zones de chalandises localisées à partir de 7 000 habitants. « 80 % de nos franchisé·es ont monté des structures individuelles, mais il existe parfois des embauches pour des multifranchisés, ne s’interdit pas Nicolas Bernard. Le·la franchisé·e reçoit une formation pour devenir coach de rééquilibrage alimentaire. Le but est de faire monter en compétence les clients sur leur autonomie alimentaire et leur apporter de la sérénité dans la durée. Les success stories sont au rendez-vous, si bien que certains de nos clients sont devenus à leur tour des franchisés, convaincus de la méthode et du bien-être apporté. L’amincissement n’est plus un tabou. Le bien manger et le bien-être sont dans l’air du temps. Nous nous appuyons également sur une méthode éprouvée scientifiquement par un comité dirigé par le docteur Jean-Jacques Houdin. » L’autre force de l’enseigne tient à son fonctionnement collaboratif. Un comité, qui représente 10 % du réseau, statue sur les nouveautés et sur l’évolution du concept. Aucun franchisé n’est dès lors laissé pour compte. Parmi ces innovations, entre autres, le changement de communication et d’alternative alimentaire pour inclure par exemple des phases végétariennes et se calquer au mieux sur les attentes des clients.

Le numérique au service de l’humain

Profiter de la force d’un réseau, ce n’est pas seulement bénéficier de l’aura d’une enseigne. Petit journal de crise par Nicolas Bernard : « Notre logiciel de coaching est interfacé avec un CRM pour un meilleur suivi des personnes, on y tient à jour leur problématique et l’on y répond par les meilleurs services et produits. Notre tour de France des régions, en termes d’animation du réseau, s’est également numérisé, compte tenu du contexte. Nous allons diffuser une application mobile pour le client final. Côté franchisé·e, l’activité s’est également poursuivie en réalisant le suivi hebdomadaire de chaque personne en visioconférence. » Et comme bon nombre d’entreprises, Dietplus ne déroge pas à la règle de l’obligation de l’e-commerce en pratiquant la livraison de produit en drive. Bref un beau modèle de résilience et de résistance face à la morosité entrepreneuriale.

Jean Bacouet

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