Quand la toiture professionnelle relève d’une vision stratégique…

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Voilà déjà plus de sept ans que La Compagnie des toits couvre… les bâtiments à usage professionnel. À l’origine de l’aventure, Nicolas Legendre, passé par l’Edhec et un temps en poste chez Leroy Merlin. Pour ce jeune entrepreneur, les toits – valeur clé d’une entreprise – ne se réduisent en aucun cas à leur dimension technique. Ils sont aussi et avant tout stratégiques. Portrait du réseau expert des toits professionnels qui vise, à terme, une centaine d’implantations sur le territoire français.

Peu de gens le savent, mais le marché des toits professionnels constitue une grande opportunité de business. « Le toit professionnel, c’est plus que le marché de la pizza en 2018-2019 ! » Un exemple qui parle pour Nicolas Legendre, le fondateur de La Compagnie des toits. L’enseigne œuvre exclusivement en b to b. « Par toits professionnels, j’entends l’ensemble des toits qui abritent des activités professionnelles, les toits d’entreprises et même les couvertures de bâtiments gérés par des professionnels comme les bailleurs sociaux », détaille Nicolas Legendre. La mission de La Compagnie des toits s’articule dès lors autour de trois axes : les études – audits et recherches de défaillances –, les interventions et la maintenance.

Les toits, un vecteur stratégique

Et pourtant, les toits pâtissent souvent de cette idée préconçue selon laquelle ils ne servent qu’à… abriter. Un rôle purement technique. À La Compagnie des toits, on entend bien casser cette image. « En dessous d’un toit professionnel, on trouve de l’activité, une chaîne de production, et, sur le toit même, rien n’empêche une utilisation, des terrasses par exemple, ou encore des panneaux solaires, énumère le fondateur. Bref, les toits pros sont stratégiques ! » Pour un hôtel ou un bailleur social, un problème de toit, c’est une partie du chiffre d’affaires qui se retrouve impactée.

Le toit accompagne la vie des entreprises. Et s’adapte aux besoins évolutifs des structures. Un lieu qui hier servait à stocker des marchandises va demain accueillir des bureaux pour les collaborateur·rices.

Quel profil recherché pour rejoindre La Compagnie ?

Deux agences pilotes – avec le recul de 5 et 7 ans – ont « largement éprouvé le succès du modèle », se réjouit Nicolas Legendre. Lesquelles travaillent dans deux zones géographiques distinctes. Deux autres agences se sont lancées en franchise et trois autres franchisés suivent actuellement une formation initiale… La Compagnie des toits table sereinement sur une dizaine d’agences courant 2022.

Mais qui peut rejoindre le réseau ? « Des candidat·es à profil de dirigeant·e », défend l’entrepreneur âgé de 35 ans. Un panel large qui veut rompre avec l’autocensure. Bien entendu, les profils qui témoignent d’une expérience commerciale b to b forte ou qui détiennent des compétences managériales reconnues séduisent La Compagnie des toits. À la recherche d’une vision de chef·fe d’entreprise, plus même qu’une expertise dans le secteur du bâtiment ou des toits professionnels. Ensuite, on « croit beaucoup à la décentralisation et à l’autonomie de l’action, le propre du modèle de franchise », souligne Nicolas Legendre. Son fort intérêt pour l’histoire le pousse à opérer un lien entre la franchise d’aujourd’hui et les corporations jusqu’au xviiie siècle.

Pour les aspirants à la franchise, La Compagnie rappelle que, les premières années, les franchisé·es prétendent à un chiffre d’affaires compris entre 300 000 et 400 000 euros. Puis le million au bout de quatre ans. La mise à disposition d’outils logiciels et le support marketing favorise l’atteinte de tels résultats.

Un avenir réputé certain

Alors oui, la parenthèse covid a quelque peu réduit l’activité de l’enseigne. Malgré tout, « je suis fier car on n’a pas fermé une seule journée », sourit la tête du réseau. Surtout, La Compagnie des toits voit déjà plus haut, bon signe quand on travaille en hauteur. D’abord en France, pays qui dispose « d’un potentiel d’implantation d’une centaine d’agences », espère Nicolas Legendre. Mais sans conteste, le dérèglement climatique – les épisodes de fortes intempéries le prouvent – met à rude épreuve les équipements de toiture.

Pour l’étranger, piano. « Je veux dans un premier temps aboutir à une marque forte en France, une marque qui fait autorité, explique Legendre, d’autant plus que dans l’esprit commun, ce qui est perçu comme technique exige une forte confiance auprès des clients, et l’autorité d’une marque insuffle cette confiance. » Futurs franchisé·es, lancez-vous en bonne compagnie…

Geoffrey Wetzel

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