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Les maisons individuelles, inévitablement, se rénovent, revêtement de façade à la clé. Du « vertical » que depuis 2003 assure la marque Vertikal, portée par le groupe CB Évolution. La formule : un concept de revêtement déposé et certifié écolabel et des concessionnaires diversifiés pour une exploitation exclusive.

L’histoire du réseau Vertikal se confond avec le parcours d’un ancien directeur dans l’édition, Christian Badia, reconverti dans le secteur de l’habitat. En 1995, l’entrepreneur quitte l’édition et change de vie en créant une entreprise de rénovation de façade à Toulouse, Espace Façades. Huit ans plus tard, fort d’un concept et d’un savoir-faire patiemment construits, il crée CB Évolution. Creuset de la marque Vertikal. Le concept est simple : une marque et un concept de revêtement de façade déposés, à base de résines. Les concessionnaires Vertikal s’adressent à une clientèle dont la façade de leur bien s’est dégradée après 15 ou 20 après sa construction. Argument clé : l’Écolabel environnemental, décerné par l’Afnor (Association française de normalisation) dès 2006. « J’ai tout de suite eu la volonté de développer une gamme exclusivement composée de produit bénéficiant d’un écolabel. Les propriétaires que nous rencontrons, qui ont souvent plus de 45, 50 ans, ont un vécu suffisant pour en discerner tout l’intérêt et se montrer sensibles aux matériaux et techniques écoresponsables. » Ainsi parla Christian Badia, fondateur de la marque et du concept Vertikal.

Exploitation exclusive

Au-delà de son écolabel ou de son statut d’organisme de formation certifié, Vertikal assure surtout aux membres de son réseau l’exploitation exclusive de ses produits sur leur zone de chalandise. Autrement dit, toute concession Vertikal se voit conférer un « marché », composé en moyenne de 80 000 maisons individuelles, sur lequel il ou elle bénéficie d’une exclusivité de marque. Le·la franchisé·e est assuré·e d’être le·la seul·e à exploiter la marque et les produits fabriqués par Vertikal. Le démarchage de la clientèle mise sur la communication numérique. « Nous avons été précurseurs sur le numérique. Quand on a démarré, on distribuait des flyers dans les boîtes aux lettres ! Ce n’est plus dans l’air du temps et ce n’est pas écolo, explique Christian Badia. Aujourd’hui, mes franchisé·es reçoivent entre 100 et 200 demandes de devis qui tombent sur leur site chaque année, sachant qu’un·e bon·ne franchisé·e a besoin d’en exploiter une quinzaine par mois. » En somme, ajoutez le bouche à l’oreille à l’équation, et vous avez une affaire qui marche… presque toute seule. D’autant plus que le métier du revêtement de façade présente un autre avantage soulevé par Christian Badia, et bien utile à l’heure de la crise sanitaire : « Nous n’avons pas besoin d’avoir pignon sur rue ni de monter un showroom ni même un magasin. Nous allons directement chez les particuliers pour établir un bilan et un devis. De quoi nous montrer très réactifs dès les premières semaines de la pandémie. » Des arguments qui ont déjà séduit à ce jour trente concessionnaires Vertikal.

Un réseau de concessionnaires hétérogène

Dans les premières années de développement de son réseau, Christian Badia intégrait « un ou deux franchisé·es par an, sans turnover ». Depuis 2015, il laisse les rênes de l’entreprise à son fils et se consacre au développement du réseau. D’une quinzaine de concessionnaires en 2015, il passe à une trentaine aujourd’hui, issu·es de tous les horizons. Le fondateur de la marque se résume : « Nous sommes attractifs pour les personnes en recherche de reconversion. À l’exception d’un seul, tous nos concessionnaires étaient salarié·es et pas entrepreneur·es, et aucun dans ce secteur d’activité. La fourchette de leurs âges ? De 21 à 55 ans. Et les profils vont d’étudiant·es (sic) à agent immobilier, en passant par assureur, policier, directeur des opérations ou même sportif de haut niveau. » En 2020, Vertikal réalise même l’exploit d’enrichir son réseau de huit nouveaux membres. Là encore, le bouche à oreille fait son effet. « Plus de 70 % des franchisé·es en sont issu·es », affirme notre tête de réseau. Qui a connu une bonne année 2020. Malgré un « creux jusqu’à la fin mars 2020 », 85 % des concessionnaires Vertikal étaient en progression l’an passé, grâce notamment à une bonne communication numérique. « 2020 a été une année très positive pour Vertikal, 2021 commence sous les mêmes auspices », se félicite Christian Badia, déjà tourné vers 2022 et une nouvelle vague de jeunes recrues. D’ici là, la bonne intégration des nouveaux concessionnaires est à l’agenda. Vertikal s’est offert une sacrée vitrine : la marque est depuis dans ans le parrain maillot d’un club de rugby local, le RC Narbonne, qui a validé sa remontée chez les professionnels de la Pro D2 en 2021-2022. Du ballon ovale au revêtement de façade, il n’y a que Vertikal !

Adam Belghiti Alaoui

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