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Ce concept phygital et polyvalent s’ouvre aux sens majeurs optique et audition. Au beau milieu des géants de la prothèse-orthèse de la vision et de l’oreille, Direct optic & audition tire son épingle du jeu par son savoir-faire. Comment ?
Premier signe positif : aucune fermeture à déplorer par manque de résultats cause covid. L’enseigne Direct optic & audition est en bonne santé et retrouve toute son acuité. « Nous avons connu une activité très soutenue depuis le 1er janvier pour les implantations hors centres commerciaux. Au total, ce sont 7 magasins qui ont dû se plier aux contraintes sanitaires de fermeture, mais, depuis le 19 mai, la reprise se montre très dynamique et plutôt rassurante pour l’avenir. » Dix dixièmes donc pour François-Xavier Jombart, directeur général de l’enseigne d’opticien. Aujourd’hui, le réseau compte près de 70 boutiques, 40 en commission-affiliation, 20 corners affiliés présents en pharmacie. « Ce principe de corner existe depuis 6 ans pour offrir une meilleure offre de services de santé dans des territoires moins équipés sur le sujet et qui souffrent de la désertification des services de santé. Côté croissance et toujours sur ce segment, nous sommes en train de faire migrer l’enseigne Carré de l’Optique vers Direct Optic. » Olivier Boussemart, responsable du développement chez Direct Optic & Audition, ne dit pas autre chose : « L’horizon est dégagé. La période covid a permis de légitimer davantage notre concept qui se caractérise par des coûts d’investissement faibles et un modèle économique où les stocks sont portés par la tête de réseau. » Signer chez Direct Optic demande un investissement global de 60 000 euros avec un apport de 15 000 euros. Le concept s’adapte à la fois au retail parc, aux zones commerciales, aux grandes villes mais s’adapte aussi à des zones moins denses. « Nous sommes également pour le développement de la multi-affiliation. Le ROI est rapide. Comptez deux ans pour tirer bénéfice de vos efforts », s’engage Olivier Boussemart.
Hotline et conseil en tout genre en période incertaine
La franchise, remède anti-crise. Direct optic & audition ne fait pas mentir l’adage. François-Xavier Jombart a misé en force sur la sauvegarde de tous les points de vente : « Nous jouons le rôle de bouclier à plusieurs degrés. D’abord en tant que conseil auprès de notre réseau. Nous avons aidé chaque partenaire à solliciter des aides spécifiques. Nous avons également gelé les prélèvements pendant toute la période de fermeture. Nous avons en outre aidé notre réseau d’indépendants dans la négociation des dossiers pendant la crise avec les bailleurs, les tiers et sur les prêts contractés. » Sans oublier l’aide juridique en partenariat avec la société Robin, plate-forme qui fédère une centaine d’avocats, qui a joué tout son rôle pendant l’année. « Cette plate-forme donnait accès gratuitement à des consultations, à des questions/réponses sur l’ensemble des sujets attraits à la législation. Une hotline fortement utilisée dans le réseau. »
Un concept customer centric
Les prestations de santé demeurent un poste de coût pour les ménages. Encore plus en temps de crise. Le concept de Direct optic & audition en a fait sa raison d’être : fournir services et produits dans l’optique ou l’audition sans reste à charge. On sait la profession arc-boutée contre cette décision éminemment politique. Pas la vision de patron. Dans ce marché mature, aux contraintes réglementaires si spécifiques en France, Direct optic & audition compte tirer son épingle du jeu grâce à son modèle et à sa vision du commerce unifié. François-Xavier Jombart le commente : le marché est résilient et pèse 6,5 milliards de CA annuel. Sept acteurs pour plus de 700 magasins chacun se partagent l’essentiel du marché. « Nous gardons une longueur d’avance sur Internet de par notre historique de pure player. Il demeure de belles opportunités sur le marché de l’audition. Surtout, l’essor du “100 % santé” depuis le 1er janvier 2021 nous ouvre sereinement l’avenir. Quant à notre positionnement omnicanal et notre savoir-faire en e-commerce, qui fait parfois défaut à certains retailers, nous les pratiquions dès 2008, au moment de notre lancement, quand nous étions le site de référence sur le marché de l’optique avec la vente 100 % Internet. Aujourd’hui, nous avons unifié nos canaux d’acquisition et de vente pour notamment développer les flux en magasins grâce au numérique. Il existe une bonne répartition de la valeur sur notre modèle, et le modèle phygital a été pensé dès le début. »
Le parcours client commence, par exemple, par une sélection sur le Web, se poursuit par l’acte d’achat en magasin et se termine au domicile du client avec la livraison du produit. De nombreux atouts, vraiment.
Le réseau vise à 18 mois l’ouverture d’une dizaine de points de vente d’optique et d’audition, plus une quinzaine de nouveaux corners en pharmacie. Nous reconnaissons les atouts de Direct Optic et Audition : accessible au plus grand nombre dans le domaine porteur de la santé.
Geoffroy Framery
