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La notion de rentabilité des franchises est une question fréquente, mais devenir franchisé avec une unique logique financière peut s’avérer décevant, car cette seule information ne veut pas dire grand-chose.
Une rentabilité de 20 % sur un chiffre d’affaires de 400 K€ sera toujours moins intéressante qu’une rentabilité de 5 % sur un chiffre d’affaires de 2 000 K€. De même, l’atteinte de chiffre d’affaires importants sont souvent liées à de lourds investissements, qui peut obliger à prendre des risques élevés comme investir tout son capital, hypothéquer ses biens propres, emprunter à des proches…
Le retour sur investissement doit être pris en compte, en particulier lorsqu’il est mis en correspondance avec la durée du contrat de franchise. Car le bénéfice généré par l’exploitation doit permettre de rembourser au plus vite ses apports financiers, et dans tous les cas avant la date de fin de contrat.
A noter aussi, la capitalisation in fine qui représente la valeur de revente du point de vente à une date donnée. Celle-ci est souvent sous-estimée, or elle représente souvent plusieurs années de bénéfices, en particulier lorsque le concept valorise un fonds de commerce et qu’il existe une récurrence de revenues.
Le point qui me paraît le plus important pour le franchisé qui exploitera son enseigne est la notion de cohérence avec ses aspirations. Inutile de choisir l’univers des parc de jeux si l’on ne supporte pas le bruit, la restauration si le management n’est pas un point fort, l’hôtellerie si l’on n’est pas du matin, les fleurs si l’on craint l’humidité,… car même s’il s’agit d’une logique d’investissement, il sera nécessaire de bien comprendre le métier, ses contraintes et ses facteurs clés de succès pour d’une part conserver les bons managers et d’autre part pour être crédible vis-à-vis des partenaires.
