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Silver Economy: l’âge, sacré terrain de jeu pour les franchises
1. La franchise de demain sera écologique…ou ne sera pas
2. Silver Economy: l’âge, sacré terrain de jeu pour les franchises
3. Les nouvelles technologies, l’incontournable de demain pour les franchises
La population française vieillit. De nouveaux besoins naissent. Il y a le grand chantier de la dépendance, celui du maintien à domicile. Et, bien au-delà, l’immense potentiel des seniors, cette population d’un certain âge, désireuse de consommer et donc très utile à l’économie. La silver economy (en français économie argentée) est le nom que l’on donne à ces nouveaux marchés. Un hommage subtil à la couleur de cheveux poivre et sel. Réponses sur un secteur économique et social majeur. La franchise y a une belle carte à jouer.
Un événement qui fait le plein. « Silver Economy Expo », le salon professionnel des services et technologies pour les seniors, incarne depuis 2013 une référence française. Il est le lieu dédié où, annuellement, les grands acteurs de la silver economy se retrouvent pour échanger, se rencontrer, créer. L’idée commune : trouver des solutions pour aider, aujourd’hui et demain, nos aîné·es à mieux vivre le bel âge. Un défi évident: la covid comme le scandale Orpéa nous prouvent, s’il en est encore besoin, que nous devons collectivement « faire mieux pour nos vieux ». Une question de respect, une réponse d’humanité.
Les franchises aux premières loges de cette révolution d’ampleur
L’économie des services à la personne, très dynamique, repose beaucoup sur la franchise. Du côté de Bercy, la direction générale des entreprises recense quelque 36 195 entreprises de services à la personne. 1,4 million de professionnels sont engagés dans ce secteur en plein boom. Ce n’est qu’un début. Les « grands seniors » ou pour parler plus clairement, les plus de 75 ans, représentent 10% de la population nationale. Soit 6 millions de personnes! Dont 65% de femmes, d’ailleurs. Et 50% de ces foyers sont composés d’une personne seule, qui souvent est en besoin, voire en détresse. Selon certaines projections démographiques, 23 millions de Français·es auront plus de 65 ans en 2030. Ils représenteront ainsi le tiers de la population française. C’est là que les services à la personne, avec l’appui de l’excellent modèle de la franchise, vont pouvoir déployer tout leur intérêt.
Quelles aides exactement ? Elles sont essentielles: tâches ménagères, faire les courses, acheter les médicaments, palier aux soucis de santé, administrer les soins corporels… Et avant toute chose, assurer une présente amicale et empathique avec des populations en manque criant de lien social. Un secteur qui a le vent en poupe Aujourd’hui, le secteur des aides à la personne est assez éclaté. Il reste marqué par le traditionnel modèle du travailleur à domicile, qui s’organise en la présente avec le chèque emploi-service. Un dispositif ingénieux inventé par Anne Mansouret, élue socialiste de la région Haute-Normandie, dans les années 1990.
Mais face à l’ampleur des défis à relever, les microentreprises, sur ce secteur, ne semblent plus tellement tenir la corde. L’émergence de groupes plus structurés, capables de centraliser l’investissement, font aujourd’hui leur apparition. Tous font confiance à la franchise. Un choix chaque jour plus affirmé. La complexité nouvelle pousse donc à choisir ce modèle, qui a su faire ses preuves et gagner ses lettres de noblesse. On citera ici quelques entreprises du genre, qui toutes ont le vent en poupe : la Générale des Services, All 4 Home, Axeo Services…
Les services à la personne représentent le cinquième domaine le plus dynamique de l’univers de la franchise
Le choix existe bien, parmi les 5 000 structures de services qui couvrent ce secteur. Lequel représente un chiffre d’affaires global de 23 milliards d’euros par an. Les services à la personne représentent le cinquième domaine le plus dynamique du monde de la franchise. Il affiche en 2021 une croissance à 15%.
Quelles perspectives ? S’engager dans la franchise dédiée à l’aide à la personne, à la silver economy, c’est choisir un modèle éprouvé, bien rodé, plein d’avenir. Il y a de bonnes chances d’engranger les premiers bénéfices dans les deux premières années. De plus, le secteur est dynamique partout, dans chaque région, s’adapte bien aux zones rurales et périphériques, est pourvoyeur d’emploi et gage d’utilité sociale. Combo gagnant.
En outre, les réseaux recrutent. Avec un apport d’environ 20 000 euros, on peut espérer s’installer en coopération directe avec des grands noms comme O2 et ses 402 implantations.
Valentin Gaure
