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PB, c’est pour poulet braisé. Le coeur du concept. Précisément un poulet churrasco à la portugaise et sa sauce verte. Ça donne envie, non ? En tout cas, il n’en fallait pas moins pour que l’enseigne s’invite parmi les principaux acteurs du fast-food. Avant de faire évoluer son offre vers une restauration plus traditionnelle.

En finir avec l’hégémonie des sushis et pizzas. Voilà l’objectif de Bruno Do Pinho lorsqu’il crée l’enseigne PB Poulet Braisé en 2009. À l’origine : un petit restaurant dans l’Est parisien, un savoir-faire importé du Portugal et surtout, beaucoup de passion. Très vite, la recette gagne en popularité et l’offre connaît sa première métamorphose. Le deuxième restaurant – plus ambitieux – tablera sur une centaine de places assises. Début d’un développement exponentiel, dont le maillage continue de se consolider en 2023.

Tester, ajuster, se réinventer

PB Groupe trouve sa force dans son adaptation. « Nous avons commencé par les coins populaires. Le XXe arrondissement ou à Montreuil, par exemple.

Et aujourd’hui, nous nous implantons avec succès dans l’hypercentre de Paris, à Châtelet », se félicite Marvens François, le directeur général de l’enseigne. De la petite échoppe exclusivement réservée à la vente à emporter jusqu’au restaurant de 600 mètres carrés rue de la Cossonnerie (75001), PB Poulet Braisé a connu une expansion phénoménale.

OBJECTIF DÉSORMAIS, APRÈS PARIS
ET BORDEAUX, S’OUVRIR À D’AUTRES
GRANDES MÉTROPOLES GRÂCE
À LA FRANCHISE

Ce succès, le directeur l’explique par plusieurs facteurs : « Premièrement, nous avons la volonté de proposer une offre de qualité. Le poulet que l’on cuisine est élevé en France et livré tous les jours à nos restaurants. Il y a aussi la sauce verte. Nous ne sommes pas les seuls à la proposer, mais nous avons tout de même été l’un des premiers à la démocratiser en France. Et puis nous avons aussi très vite compris l’importance des réseaux sociaux, même pour la restauration traditionnelle », défend l’entrepreneur.

Et surtout, l’enseigne n’oublie pas ses racines. Vivienne Westwood disait : « Regarder en arrière est le seul moyen de créer le futur. » PB Groupe l’a bien compris. En témoigne la récente émanation « PB Originals », créée pour compléter sa grande soeur, « PB Poulet Braisé ». L’objectif ? Un retour aux sources avec des restaurants petits formats dédiés à la vente à emporter. On y déguste des plats « sur le pouce », comme il en était question en 2009, au moment de la création. À ce sujet, Marvens François commente : « PB Originals est venu garnir notre offre. Elle [la marque] nous octroie aussi une plus grande liberté. Nous pouvons par exemple changer la carte plus facilement que celle de PB Poulet Braisé ».

Le succès réside dans la méthode

PB Groupe n’est pas simplement un réseau francilien. Marvens François s’en souvient, l’implantation de la succursale de Bordeaux fut une très belle opération ! « Nous avons ouvert le restaurant entre les deux confinements de l’année 2020. Cet été-là, tout le monde est resté en France et Bordeaux a fait l’objet d’un afflux touristique très important. On a été là au bon moment », se réjouit-il.

Objectif désormais, s’ouvrir à d’autres grandes métropoles grâce à la franchise. En ligne de mire : Marseille. Puis Lille et Strasbourg. Toujours avec prudence. « Nous contrôlons toujours la quantité de restaurants à implanter selon la grandeur de la ville. L’intérêt n’est pas de nous cannibaliser entre nous », tempère le directeur général.

Concrètement, ouvrir une franchise pour PB Groupe coûte 45 000 euros en termes de droit d’entrée. La responsable franchise, Seham Mouzaoui accompagne ensuite les futurs franchisés dans leurs travaux, le marketing et la formation jusqu’à l’ouverture. À savoir que la typologie de restaurants PB se divise en trois catégories. « M » pour les lieux à la capacité de 20 à 50 places. « L » pour ceux qui accueillent entre 50 et 100 clients. Et enfin « XL » pour les restaurants à plus de 100 places assises. En fonction du choix du franchisé, la rentabilité à terme diffère, mais Marvens François l’estime globalement autour de deux ans. Avis aux aspirants à la franchise, prêts à franchir le cap ?

TANGUY PATOUX

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