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Le système de la franchise attire, en autres, des salarié·es qui cherchent à se reconvertir en devenant indépendant·es. Passer du statut de salarié·e à celui d’indépendant·e constitue une révolution personnelle, tant sur le plan psychique que financier.
La franchise est souvent perçue comme le moyen de découvrir un métier en étant épaulé par un professionnel aguerri. L’un des intérêts majeurs du commerce intégré est d’utiliser immédiatement des outils et le savoir-faire du franchiseur, qui ont nécessité un temps d’élaboration conséquent. L’intégration dans un réseau offre le moyen à des personnes qui ne connaissent pas un métier de le découvrir et de l’apprendre rapidement : le gain de temps est indéniable puisque le·la franchisé·e bénéficie d’une formation spécifique élaborée par la tête de réseau ainsi que des outils adaptés (gestion du personnel, comptabilité, communication). En somme, le ou la franchisé·e profite de l’expérience acquise par le franchiseur.
Information !
Le second intérêt de la franchise est de bénéficier d’une enseigne de renommée suffisante pour attirer immédiatement des clients. L’utilisation d’une enseigne et d’un concept éprouvés va en théorie limiter les risques inhérents à l’entreprenariat. Toutefois, l’aventure entrepreneuriale reste par nature risquée et le·la futur·e franchisé·e doit demeurer prudent.
Intégrer un réseau ne doit pas empêcher le futur commerçant de prendre ses précautions. Il peut tout d’abord s’informer auprès d’organismes étatiques ou municipaux. Les chambres de commerce sont une source précieuse d’information et de contacts. Les institutions locales délivrent souvent des informations sur les activités qui manquent se le plan local. Une fois le secteur d’activité choisi en fonction de vos goûts et des besoins locaux, il faut choisir son réseau. Dans tous les cas, il faut aller à la pêche aux « infos » en prenant le temps de discuter avec le franchiseur et les franchisé·es du réseau.
Savoir où l’on va !
Les choix d’un secteur d’activité puis d’un réseau sont absolument déterminants et on ne peut jamais trop se renseigner. Il convient évidemment de choisir un domaine qui correspond aux centres d’intérêt et au caractère du·de la futur·e franchisé·e. Il est recommandé de contacter d’autres professionnels déjà en activité afin de se rendre compte du quotidien du métier, dont on ignore souvent la réalité avant de se lancer… Il est aussi conseillé de se renseigner sur le sérieux du franchiseur. Là encore, glaner des informations auprès de franchisé·es en activité est une bonne méthode.
Enfin, la franchise représente évidemment un coût : l’accès au savoir-faire et au concept de franchise se monnaie (droit d’entrée et redevances, logiciel de comptabilité spécifique, etc.). Il faut donc établir des comptes de façon extrêmement rigoureuse avant de se lancer et de vérifier que le jeu en vaut la chandelle. Il est vivement recommandé de se faire assister par un expert-comptable indépendant afin de déterminer non seulement le chiffre d’affaires, mais surtout le résultat d’exploitation et la rémunération que percevrait le gérant.
En conclusion, entrer dans un réseau ne doit pas faire perdre de vue au·à la franchisé·e qu’il·elle se lance malgré tout dans une aventure entrepreneuriale, ce qui implique toujours des risques. Ne jamais suivre aveuglément le franchiseur et toujours aller à la pêche aux informations !
