Franchise & Concept(s) n°13
Le piège des grands groupes
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Sommaire n°13
p.3 – Edito Panorama des Réseaux
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Franchise & Concept(s) n°12
Succès d’un jour, succès toujours ?
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Sommaire n°12
p.3 – Edito Panorama des Réseaux
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Franchise & Concept(s) n°11
« Une confiance raisonnée »Quels chiffres, suffisamment attractifs, mais non susceptibles d’être réutilisés plus tard dans un contentieux, peuvent être fournis au candidat à la franchise ? De même quels sont ceux que ce dernier doit demander pour aller au-delà du marketing ? En traitant ces sujets dans ses business guides, Franchise et Concept(s) démontre cette quête constante d’équilibre dans la franchise, dont le bon fonctionnement dépend des attitudes adoptées par les deux parties, de leur respect des règles, leurs concessions et leur confiance raisonnée, sans excès. Les abus ne sont pas permis dans ce drôle d’attelage. Par exemple l’assistance, l’animation en général, sont obligatoires et doivent évoluer avec le concept et l’émergence de nouvelles technologies, mais elles ne sont pas pour autant illimitées, comme nous l’apprend le A la Une. Nicolas Goupil, fondateur de Free Dom, explique dans l’Interview Croisée que toutes les décisions stratégiques et les nouveaux services sont collégiaux, votés via l’Intranet, quand certains de ses homologues ne s’y risqueraient pas. Le franchiseur ne doit jamais trop pencher vers l’autoritarisme ou le collaboratif, le franchisé vers la paranoïa ou la naïveté. Ce dernier doit d’ailleurs respecter le concept et participer à ses évolutions, s’engager aussi dans l’animation et la vie du réseau, mais tout en faisant par exemple de la veille auprès des journaux officiels car le franchiseur n’est pas tenu de l’avertir qu’il entre en procédure de sauvegarde (cf. Conseil Juridique). Un juste milieu constant à trouver, et c’est ce qui rend les relations plus matures dans ce milieu. Peut-être la raison pour laquelle, comme l’enquête le décrit, toujours plus de jeunes de moins de 30 ans goûtent à l’aventure…
La rédaction |
Sommaire n°11
p.3 – Edito Panorama des Réseaux
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Franchise & Concept(s) n°10
« Mariage et compromis »Se plonger dans les affaires de contentieux en matière de commerce organisé est très instructif. Le principal enseignement à tirer est que bien souvent, sauf rare exception de manœuvre frauduleuse, les parties ne sont pas malhonnêtes. Seulement survient une frustration parce que le réel n’est finalement pas à la hauteur de l’attendu. Le conflit apparaît parce qu’un évènement précis vient changer la relation : dysfonctionnement dans les réapprovisionnements, changement de marque ou de franchiseur… Mais à y regarder de plus près, la tête de réseau ou le membre de réseau n’étaient souvent pas prêts pour ce mariage, car il s’agit bien d’un mariage, avec sa lune de miel et ses compromis du quotidien. C’est pourquoi pour la tête de réseau, réfléchir à son modèle de commerce (cf. A la Une) est essentiel pour déterminer précisément en amont les investissements financiers, temporels et personnels qu’elle consentira. Calibrer le contrat, qui ne sera pas forcément une franchise, est crucial. Le membre de réseau doit de son côté s’assurer qu’il détient toutes les informations, mais aussi (et surtout) qu’il a la même vision avant de signer. Dans l’Interview Croisée, Claire Lanneau, qui a fondé Babychou, déclare d’ailleurs qu’ « il n’est pas dur d’attirer des candidats, mais plutôt de savoir s’ils sont entrepreneurs ou pas comme nous l’attendons ». Celui qui frappe à la porte sera inspiré d’interroger les autres franchisés, comme on apprend à connaître l’entourage de sa future moitié. Seulement 61% des nouveaux franchisés prennent le temps de faire ce travail de terrain, donc 39% n’ont pas encore ce réflexe ! « Normalement, si le franchiseur et le franchisé font tout ce qu’il faut avant de s’engager, aucun problème ne devrait survenir », estime ce juriste. Tel n’est pas le cas. C’est dommage, cette aventure quasi conjugale en vaut la chandelle, en témoigne encore notre enquête sur les 10 réseaux à surveiller de près. Dans les études près de 6 franchisés sur 10 estiment mieux gagner leur vie qu’un commerçant isolé. Ce qui passe par quelques compromis dont il vaut mieux connaître la teneur avant de se lancer… La rédaction |
Sommaire n°10
p.3 – Edito Panorama des Réseaux
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Franchise & Concept(s) n°9
« Faites vos jeux ! »Mais pourquoi Franchise et Concept(s) insiste en Une sur la formation initiale et continue au sein des réseaux ? Ne faudrait-il pas mieux axer les papiers sur la plus ou moins grande pertinence des concepts, plutôt que de s’intéresser à la vie des enseignes ? Pourquoi s’intéresser en business guides au rôle du magasin pilote dans la transmission du savoir-faire et l’expérimentation ? Pourquoi deviser sur la diversification des réseaux dans les focus hôtellerie, restauration rapide ou services à la personne ? Parce que certes l’idée de départ compte, mais c’est surtout la manière avec laquelle elle va être exploitée et adaptée dans la durée qui prédomine. Michel Kahn, le président de l’Iref qui remet en novembre ses trophées aux franchisés et partenaires méritants, s’étonne de la rapidité avec laquelle la Pizza de Nico, après avoir franchis le Rhin, s’est adaptée aux goûts locaux en mettant au point en quelques jours des pizzas intégrant du salami, aliment indispensable aux palais germaniques. S’étendre dans les pays limitrophes est aussi une nouvelle aventure comme le papier International le prouve. Et les réseaux ne doivent pas se contenter de la bonne idée initiale, mais mettre au point une structure garante de l’évolution du concept et de l’accompagnement des franchisés, comme l’interview croisée entre les dirigeants de Thiriet et de Depil’tech le démontrent. Que les candidats perdus, toujours en quête de l’idée géniale, se le tiennent pour dit. Bureau Veritas, qui a mis au point un label des réseaux, axe aussi ses questions vers la mise en place d’une telle organisation. Opter pour l’un d’entre eux, c’est choisir une recette qui fonctionne (du moins dans les pilotes), mais c’est aussi faire un pari quant à la capacité future du franchiseur à faire évoluer les idées et les transmettre au gré de la conjoncture, des nouveaux comportements des consommateurs ou de l’arrivée probable de nouveaux concurrents. Franchisés, lisez Franchise et Concept(s), puis faites vos jeux ! La rédaction |
Sommaire n°9
p.3 – Edito Panoramap.4 – Regard sur l’Actualité
p.8 – Baromètre & Tendances p.10 – A la Une : La formation dans les réseaux p.14 – Régions & Territoires : Le Grand Lille p.18 – International : Etendre le réseau dans les pays limitrophes Club Entreprendrep.20 – Interview croisée : Thiriet vs Depil Tech, meneurs d’hommes p.22 – En immersion : La Mie Câline, un univers gourmand p.24 – Portrait d’Entrepreneur : Philippe Deberly, franchisé de Speed Burger p.25 – Leçon de maux : Observations de Jean Samper, fondateur d’Ac Franchise, expert des réseaux p.26 – Créer aujourd’hui : Attirer physiquement les clients p.28 – Zoom secteur :
p.34 – Business guides :
p. 40 – Saga : Le groupement des Mousquetaires p. 42 – L’actualité des réseaux |
Franchise & Concept(s) n°8
« Moutons à cinq pattes en puissance »Semaine pour entreprendre en franchise, Forum franchise, Top Franchise Méditerranée… Les évènements de l’automne ne sont pas seulement la rentrée scolaire, la chute des feuilles ou les manifestations des agriculteurs, ce sont aussi des manifestations du monde de la franchise, permettant aux réseaux de rencontrer de futurs membres. Pourquoi se donner tant de mal à séduire les porteurs de projets dans ces lieux de rencontres, alors que les chiffres plutôt flatteurs devraient attirer par eux-mêmes un maximum de candidats ? Parce que les enseignes ne recherchent pas n’importe quel profil ; elles doivent être en contact et jauger. Le franchisé est un entrepreneur qui répond au fameux triptyque manager / commercial / gestionnaire, comme le portrait de Marie Dubois chez Esthetic Center le souligne. Tout en étant indépendant, il n’est pas individualiste, anime le réseau et finalement joue une partition collective. Tout en respectant le concept énoncé, il s’adapte à sa zone de chalandise et à ses contraintes locales. Bien entendu ceux qui remplissent d’emblée tous les critères se comptent sur les doigts de la main. Les enseignes savent qu’elles ne tomberont pas d’emblée sur la perle rare, mais qu’elles doivent repérer ceux qui ont le potentiel de progrès pour profiter à plein de la croissance d’un secteur comme celui décrypté des fleurs et des jardins, des prédispositions pour s’adapter à de nouvelles technologies comme dans l’immobilier analysé, ou des capacités d’intégrer plusieurs concepts et ainsi tirer avantage d’une stratégie multi-enseigne. Les réseaux jouent gros. Leur capacité à se faire connaître, à mailler le territoire, et finalement à se développer – comme Picard dont la longue histoire est retracée – en dépend. Plus qu’une simple présence pour donner des informations, c’est à un exercice de détection et presque de recrutement qu’ils se livrent. Peut-être êtes-vous l’une de leur prochaine cible ? La rédaction |
Sommaire n°8
p.3 – Edito Panoramap.4 – Regard sur l’Actualité p.6 – Baromètre & Tendances p.8 – A la Une : Multi-enseignes, des avantages pour tout le monde ? p.12 – Régions & Territoires : Les avantages de Marseille pour les franchises p.16 – International : Ces réseaux étrangers qui souffrent en France Club Entreprendrep.18 – Interview croisée : La Pataterie et Inter Caves surfent sur la crise p.20 – En immersion : Adhap Services à Caen, l’humain avant tout p.22 – Portrait d’Entrepreneur : Marie Dubois chez Esthetic Center, Entrepreneure avec un grand E p.23 – Leçon de maux : Les difficultés constructives des restaurants Planetis p.24 – Créer aujourd’hui : Grandes tendances p.26 – Zoom secteur :
p.32 – Business guides :
p. 36 – Saga : Picard surgelés : histoire centenaire p. 38 – L’actualité des réseaux |
Franchise & Concept(s) n°7
« Chronos et la franchise »D’aucuns devinent en la franchise la garantie d’un argent facile et rapide. Ils se trompent. Si ces entrepreneurs pressés rêvent de faire fortune rapidement, ils devraient peut-être songer à créer leur start-up dans la Silicon Valley. Intégrer un réseau ne leur conviendrait pas en termes de timing. D’abord parce que la conjoncture économique ne se prête guère à des réussites financières fulgurantes. Ensuite parce que le temps long est inhérent au modèle de la franchise. Il suffit de demander aux dirigeants de Feu Vert et Weldom interrogés dans l’interview croisée. Certes les entrepreneurs s’engagent dans un parcours balisé. Le réseau constitue une aide solide pour l’implantation, la conception du business plan, les discussions avec le banquier, qui finance justement le projet parce que le réseau a prouvé sa solidité dans le temps. S’il existe quelques certitudes, c’est bien parce que le concept a été éprouvé, que le savoir-faire est réel, reproductible et transmissible. La mise à disposition d’une marque n’est pas suffisante, comme le cas juridique le rappelle. Le franchiseur offre du temps, le temps qu’il a passé en maturation du concept par exemple. Les magasins franchisés ne sont en aucun cas des laboratoires pour expérimenter une idée de business. Le franchiseur a déjà testé la recette de sa réussite économique en éprouvant toutes les erreurs possibles dans une unité-pilote. De préférence même, dans 2 unités-pilote, pour montrer que le concept peut se déléguer à un directeur-salarié ou que la réussite initiale ne dépend pas d’un emplacement exceptionnel. Le succès se traduit par au moins 2 bilans positifs consécutifs pour une même exploitation. Les Biocoop, Temporis ou Fenêtres Tryba décryptés dans ce numéro n’offrent donc pas une réussite éclair, mais une stratégie d’entreprise et quelques certitudes pour accroître les chances de réussite. Quelques atouts dans le jeu de l’entrepreneur, qui aura pourtant tout à prouver par la suite. Les zooms sur les secteurs de la restauration ou des services à la personne montrent bien que les réseaux, et même les membres de réseaux, connaissent des destins très différents, que le contexte soit morose ou réjouissant. La rédaction |
Sommaire n°7
p.3 – Edito Panoramap.4 – Regard sur l’Actualité p.6 – Baromètre & Tendances p.8 – A la Une : Le Web to store p.12 – Régions & Territoires : Le Grand Lyon p.16 – International : Exportation de l’art de vivre à la française Club Entreprendrep.18 – Interview croisée : Weldom / Feu Vert, les boîtes à idées p.20 – En immersion : Biocoop p.22 – Portrait d’Entrepreneur : David Baldini chez Temporis p.23 – Leçon de maux : La renaissance d’Atlas Newco p.28 – Créer aujourd’hui : Les étapes-clés pour se lancer en franchise p.28 – Zoom secteur :
p.32 – Business guides :
p. 44 – Saga : La grande aventure des fenêtres Tryba p. 46 – L’actualité des réseaux |
Franchise & Concept(s) n°6
« Les Sherlocks de la franchise »Il est facile pour ceux qui entreprennent en franchise de se croire protégés, voire arrivés, parce qu’ils bénéficient des avantages de notoriété, de financement et d’expérience du réseau. Il est vrai que la saga Speedy, le reportage en immersion chez Domidom ou l’interview croisée entre les dirigeants des Boulangeries Feuillette et des restaurants-pizzerias Del Arte démontrent les coups de pouce multiples que les bons réseaux procurent en continu à leurs membres. Dès lors la tentation est forte, pour les candidats ainsi rassurés, de faire seulement confiance aux informations de surface, glanées sur Internet ou au cours de discussions, et à leur intuition. Mais face à la multiplicité des enseignes, des concepts, des contextes – le sujet de Une sur les zones de transit en atteste – et surtout des secteurs, mieux vaut se renseigner tous azimuts. Les pages Créer aujourd’hui – qui tirent un bilan 2014, distinguent les réseaux les plus en vue et tracent des perspectives sectorielles pour 2015 -, prouvent que les dynamiques peuvent être diamétralement opposées. Des problématiques d’innovation comme dans le sport et les loisirs, de maturité comme dans les services à la personne ou aux entreprises, de concurrence low cost comme dans la coiffure et l’esthétique, ou de changement d’habitude de la clientèle comme dans la restauration ou l’automobile, peuvent rendre obsolètes des enseignes qui ne parviennent pas à s’adapter, ou au contraire donner du vent à la poupe de nouveaux arrivants. Et ceux qui jugent qu’il n’y avait pas encore assez d’indicateurs à vérifier peuvent jeter un coup d’œil avisé sur les facteurs déterminants de digitalisation, recrutement et animation de réseaux, qui en disent long sur leur santé. Devant tous ces paramètres, les candides de la franchise doivent se muer en Skerloks. Voici un premier début de réponse… La rédaction |
Sommaire n°6
p.3 – Edito Panoramap.4 – Regard sur l’Actualité p.6 – Baromètre & Tendances p.8 – A la Une : Zones de transit, l’avenir de la franchise ? p.12 – Régions & Territoires : Les grands spots de franchise en Ile de France p.16 – International : Ces réseaux qui naissent d’emblée internationaux Club Entreprendrep.18 – Interview croisée : Boulangeries Feuillette et Restaurants / Pizzerias Del Arte p.20 – En immersion : Domidom, soin des personnes dépendantes p.22 – Portrait d’Entrepreneur : Charles Marinakis, Pdt de CrediPro et Dg. De Century21 France p.24 – Leçon de maux : Malheurs et rebond de Fly p.26 – Créer aujourd’hui :
p.32 – Business guides :
p. 36 – Saga : Speedy, transformation réussie p. 38 – L’actualité des réseaux |
Franchise & Concept(s) n°5
« Ennuyez-moi ! »
Les raisons invoquées pour expliquer la plus forte résilience des membres de réseaux face à la crise, en comparaison de leurs concurrents indépendants, sont multiples. Le concept éprouvé qui a fait ses preuves comme celui d’Irrijardin (p16) ou d’InterCaves (p18) traités dans ce numéro, l’expérience dans la sélection des prestataires comme les business guides l’analysent (p30), ou encore plus classiquement la mutualisation des achats et des coûts de communication, pèsent évidemment dans la balance. Mais une caractéristique fait réellement la différence. Michel Kahn, président de la Fédération des Réseaux Européens de Partenariat et de Franchise (Iref), le soulève dans son interview présentant la remise des trophées Iref du 27 octobre (p4), en évoquant cette année des lauréats « bons élèves » qui appliquent à la lettre le concept de leur enseigne. Ils auraient en effet intégré que les bons réseaux s’attèlent à cerner l’évolution des besoins et à inventer de nouvelles offres calibrées. « Celui qui est isolé a plus de mal à casser son quotidien et à explorer de nouveaux terrains, quand le membre de réseau est sans cesse entraîné à bouger dans l’inconnu ». C’est précisément cette petite phrase qui illustre la capacité constante d’adaptation des réseaux aux nouvelles tendances de consommation. Ainsi l’interview croisée (p14-15) des dirigeants de Beauty Bubble et Esthetic Center, dans la coiffure et la beauté, montre l’évolution de leur concept pour proposer des petits prix demandés par les clients. Oui, les membres de réseaux ne sont jamais tranquilles. Ils signent pour acquérir un savoir-faire, mais aussi pour qu’il soit actualisé au fil des années. Nul besoin d’être un innovateur d’exception ou un talent qui a dirigé de grandes structures – le baromètre (p13) démontre d’ailleurs la grande diversité des profils rejoignant le commerce indépendant organisé-, mais crucial d’être discipliné, respectueux du concept- et peut-être d’avoir envie de ne jamais être laissé tranquille… La rédaction |
Sommaire n°5
p.2 – Edito Panoramap.4 – Regard sur l’Actualité p.6 – International : Des pièges à éviter p.8 – A la Une : L’aventure à deux Club Entreprendrep.13 – Baromètre & Tendances p.14 – Interview croisée : Beauty Bubble et Esthetic Center, les petits prix p.16 – En immersion : Irrijardin p.18 – Portrait d’Entrepreneur : Franchisés Intercaves p.20 – Leçon de maux : Renaissance de Geneviève Lethu ? p.22 – Créer aujourd’hui :
p.30 – Business guides :
p. 36 – Saga : Cash Express p. 38 – L’actualité des réseaux |
Franchise & Concept(s) n°4
« Struggle for life »
« Mourir ne doit plus être un luxe »… Slogan choc d’Ecoplus Funéraire, qui propose des enterrements à bas prix aux consommateurs et qui fait un carton, sans mauvais jeu de mots. Une preuve de plus que les réseaux de franchise ont une belle faculté d’adaptation. Car si les enseignes du commerce associé font encore état d’une croissance de leurs ventes en 2013, la franchise, elle, est en recul par rapport à 2012, et les indicateurs du premier semestre 2014 n’annoncent pas de retournement. Qu’à cela ne tienne, les réseaux se multiplient, se jouant d’ailleurs de la crise en attaquant aussi l’univers low-cost. En témoignent les Beauty Bubble et ses coupes de cheveux à 10 euros, Fitness Park by Moving et ses cours collectifs via écrans vidéos, ou le fleuriste Happy qui mène une vraie réflexion sur les emplacements afin de cibler les jeunes urbains. Les réseaux s’aventurent dans tous les créneaux, du low cost jusqu’aux frontières du luxe, dans la beauté, la coiffure, le fitness, l’immobilier, le déménagement, la téléphonie, la publicité… en misant sur un point fort qu’ils dupliquent. C’est la proximité pour certains, comme les salles de fitness l’Orange Bleue ou les agences de services à la personne Shiva, deux réseaux mis en avant dans l’interview croisée. C’est l’innovation de rupture pour d’autres, comme Century21, qui a bougé les lignes avec son mandat exclusif ou ses systèmes d’estimations, et dont la saga est retracée. Et c’est surtout à chaque fois la force du réseau, que le franchiseur a pour mission de dynamiser (cf. business guides), et dans lequel le franchisé a tout à gagner de s’impliquer ; un point souligné par le couple Guers, qui tient un Bricomarché à Capvern (65), dans le portrait page 18. Autant de clés de succès, ou plutôt de résilience. Car si la franchise souffre, les autres meurent. Le cabinet d’études Xerfi vient encore de souligner la montée inexorable des chaînes organisées face aux petits commerces indépendants de centre-ville… La rédaction |
Sommaire n°4
p.2 – Edito Panoramap.4 – Regard sur l’Actualité p.6 – International : Joint Venture, un pari risqué p.8 – A la Une : Le ménage à trois de la reprise en franchise Club Entreprendrep.13 – Baromètre & Tendances p.14 – Interview croisée : Les services à la personne magnifiés p.16 – En immersion : Segafredo Zanetti p.18 – Portrait d’Entrepreneur : Thierry & Alison Guers, franchisés Bricomarché p.20 – Leçon de maux : Pétrin Ribeirou p.22 – Créer aujourd’hui :
p.30 – Business guides :
p. 36 – Saga : Century21 p. 38 – L’actualité des réseaux |
Franchise & Concept(s) n°3
« Anthroprise »
Appliquer les outils de l’anthropologie au management de l’innovation… Il fallait le faire. Pascal Picq, paléoanthropologue, maître de conférences au Collège de France, a osé, distinguant les entités lamarckiennes – qui améliorent leurs produits dans des filières bien établies – des entités darwiniennes – qui cherchent l’innovation de rupture pour survivre et supplanter les autres. Pour le paléoanthropologue c’est en France la première logique qui est privilégiée, du nom de ce grand biologiste hexagonal selon qui les espèces se perfectionnent graduellement pour aboutir à l’émergence triomphale… de l’homme. « La France est le pays des grandes organisations (administrations, grandes entreprises) qui s’améliorent dans un schéma de développement, dans des projets planifiés (avion, train…) et non des ruptures ». Les anglo-saxons, pragmatiques, ont une culture d’essai-erreur, et de sélection des meilleurs, facilitant les changements de paradigmes. Une opposition de taille. Mais si le commerce organisé indépendant réconciliait ces deux manières de procéder et même ces deux visions du monde ? Emmanuel Aublet, Dg. France de Subway, révèle dans l’interview croisée qu’il ne recherche pas « des entrepreneurs de rupture souhaitant réinventer le monde toutes les 30 secondes, mais des entrepreneurs qui savent se lever tôt, motiver leurs équipes et rester indépendants tout en essayant de devenir des experts du concept. Ceux qui y parviennent peuvent ensuite s’impliquer dans la vie de l’enseigne en intégrant les comités produits, régionaux ou nationaux pour innover ». Une déclaration qui démontre que les réseaux cherchent à concilier la structuration des grands groupes qui ne partent pas dans toutes les directions, tout en maintenant un souffle entrepreneurial, essentiel pour s’adapter à un environnement évolutif. Grâce à cette approche mi-lamarckienne mi-darwinienne, ils sont ainsi capables de renouveler leurs produits et de répondre à une autre demande comme la saga Guy Degrenne l’illustre, de choisir de nouvelles formes d’achats groupés comme la page juridique le révèle, ou de faire évoluer leur stratégie pour s’aventurer hors des frontières comme la rubrique International le souligne. Ces réseaux, que Franchise & Concept s’attache à décortiquer dans leur foisonnement et leur renouvellement perpétuel, sont un peu comme monsieur Jourdain, faisant de l’ « anthroprise » – contraction d’anthropologie et d’entreprise – sans le savoir… La rédaction |
Sommaire n°3
p.2 – Edito Panoramap.4 – Regard sur l’Actualité p.6 – International : Succès des réseaux occidentaux p.8 – A la Une : Dépasser les contentieux Club Entreprendrep.13 – Baromètre & Tendances p.14 – Interview croisée : Du fast-food au fast-good p.16 – En immersion : La Boucherie Restaurant p.18 – Portrait d’Entrepreneur : Sébastien et Laetitia : franchisés Feu Vert p.20 – Leçon de maux : Entretien avec Armand Taieb p.22 – Créer aujourd’hui :
p.30 – Business guides :
p. 36 – Saga : Guy Degrenne p. 38 – L’actualité des réseaux |
Franchise & Concept(s) n°2
« La comédie humaine »
Les franchiseurs affectionnent les métaphores filées pour décrire la relation qu’ils entretiennent avec les franchisés, comme l’interview croisée entre Laurent Pfeiffer de Monceau Fleurs et Jean-Louis Desjoyaux des Piscines éponymes vient encore le démontrer : le tango, la moto, le traîneau, l’idée persistante d’attelage, le sentiment du mouvement et de l’interdépendance. Pour les journalistes qui les interrogent, c’est un véritable plaisir. Parce que ces comparaisons ont un côté amusant et décalé, mais aussi parce qu’elles viennent prouver une fois de plus que la franchise et les commerces associés au sens large sont des aventures humaines qui évoluent dans le temps. La simple introduction d’un site Internet, analysée dans les business guides juridiques, ou le cumul d’un réseau en propre et d’un réseau en franchise décortiqué dans la rubrique A la Une, peuvent contribuer à l’harmonie comme mettre le feu aux poudres. Tout dépend des hommes, de leur caractère et de leur entente. C’est ce qui rend le jeu toujours plus intrigant. Les documents officiels et procédures de formalisations nécessitent beaucoup d’attention de la part des franchiseurs et franchisés, comme le développent en détail les business guides. Ils sont censés lisser les particularités d’un réseau. Mais celui-ci reste la création, l’émanation d’un esprit humain. « Les mains sont faites avant les couteaux », dit le proverbe. L’outil réseau ressemble à son créateur, avec ses qualités mais aussi ses défauts. C’est pourquoi le choix d’un master franchisé, décrit dans la rubrique International, est si crucial. Qu’il soit confiant, leader, communicatif, innovant, entrepreneur, paranoïaque, malhonnête ou pervers narcissique, le chef de réseau « accouchera » d’un réseau qui lui ressemblera, d’une manière ou d’une autre. Et le franchisé y trouvera ou non sa place, comme un homme s’entendra ou non avec son semblable. Une relation qui peut mener très loin comme le reportage dans la boutique Emanuel Berg ou la saga Finsbury en attestent, mais qui comporte souvent sa part d’irrationnel, ses luttes et ses passions. Une sorte de comédie humaine en miniature…. La rédaction |
Sommaire n°2
p.2 – Edito Panoramap.4 – Regard sur l’Actualité p.6 – International : Master franchise p.8 – A la Une : Développement mixte Club Entreprendrep.13 – Baromètre & Tendances p.14 – Interview croisée : Où est Charlie ? p.16 – En immersion : Emanuel Berg p.18 – Portrait d’Entrepreneur : Michel Bourel p.20 – Créer aujourd’hui :
p.28 – Business guides :
p.34 – Expertise : Et si la franchise sociale et solidaire se mettait en marche ? p. 36 – Sagas :
p. 38 – L’actualité des réseaux |
Franchise & Concept(s) n°1
« Frenchise »
Jim Penman, un australien pur jus qui aime la bière, le style décontracté et la bonne humeur, ne savait que faire en 1982. Celui qui a commencé à tondre des gazons pour gagner son argent de poche narre dans une bible pour entrepreneurs du monde entier (*) sa propulsion à la tête de réseaux de tonte de pelouses, d’entretien de jardins, de gardiennage, de cours informatiques, de réparations de toits…, colosse de 3200 franchisés en Australie, Nouvelle- Zélande, Canada et Royaume-Uni engrangeant des revenus annuels de 320 millions de dollars. Son secret de développement ? La franchise. Le généraliste et optimiste EcoRéseau ne pouvait faire l’impasse sur cet univers foisonnant de duplication de recettes et d’innovation en créant un nouveau journal trimestriel, incluant au passage tous les commerces organisés indépendants : partenariats, concessions, succursales, coopératives, chaînes volontaires, licences de marques et réseaux de commissionnaires. Bien-sûr pour mettre à jour le dynamisme et les capacités de rupture de ce secteur, mais aussi pour tenter d’éclaircir cette incongruité tricolore : pourquoi les réseaux de franchise prospèrent tant dans l’Hexagone, alors que les Français détestent chasser en meute ? Le self made coiffeur Franck Provost et le génie opticien Alain Afflelou esquissent une réponse dans leur interview croisée. L’enquête sur la micro-franchise, le reportage chez VandB, les déboires de Monceau Fleurs décryptés, les business guides sur le choix de réseaux, les points de droits sur la notion de savoir-faire ou le focus sur le secteur de la restauration commencent à montrer comment ce petit monde vit, se structure et prend de l’ampleur dans le pays comme nulle part ailleurs. A la tête de son « empire », Jim prend du temps pour scruter les succès et pratiques en vigueur ailleurs. Son prochain livre pourrait bien s’intituler « Frenchise »… La rédaction |
Sommaire n°1
p.2 – Edito Panoramap.4 – Regard sur l’Actualité p.6 – International : France, terre d’accueil des réseaux p.14 – A la Une : Ma Micro-franchise… connaît pas la crise ? Club Entreprendrep.13 – Baromètre & Tendances p.14 – Interview croisée : Rois de réseaux p.16 – En immersion : Cocktail d’idées p.18 – Portrait d’Entrepreneur : Reconversion réussie p.20 – Leçons de maux : Monceau Fleurs p.22 – Créer aujourd’hui :
p.36 – Business guides :
p. 36 – Saga : Groupe Le Duff p. 38 – La parole aux réseaux |